Ces derniers dès l’obtention de leur diplôme doivent obligatoirement se diriger dans ces zones enclavées du pays pour prodiguer des soins. Le problème c’est qu’ils n’ont pas forcement les conditions nécessaires pour l’exercice de leur métier. Parfois il n’y a même pas de plateau technique adéquat. Pourquoi ne pas créer des pôles de santé dans les grandes villes du sud comme Ghardaïa, Béchar, Tamanrasset… De véritables Centres hospitalo-universitaires comportant des professeurs, des maîtres assistants et des assistants, bien entendu avec le matériel nécessaire et l’équipement adéquat. On ne trouve des professeurs que dans les villes du nord, parfois 4 à 5 dans un même service alors que les autres villes en sont dépourvues. Ces populations ne méritent-elles pas cela ? Pourquoi pas des facultés de médecine aussi dans ces régions. Vous vous rendez compte les gens du Sud ne veulent plus faire médecine car pour l’étudier, un étudiant doit aller au Nord pour faire de longues études, au maximum pas moins de 15 ans. Et n’oubliez pas s’il doit rentrer chez lui, il ne le fera qu’une fois par an. Et après 15 ans, il ne voudra sans doute plus y retourner après ces longues années passées au Nord. Des solutions concrètes doivent être trouvées pour assurer les soins aux populations des villes de l’intérieur. En attendant peut-être un jour, les soins par la télémédecine.

L. B.