Des malformations qui sont détectées à partir du premier trimestre de la grossesse, ce qui permet aux médecins de renforcer la prévention contre toute malformation fœtale. «Nous avons invité des professeurs français spécialisés en échographie fœtale et gynécologique afin de bénéficier des recherches et des techniques apportées dans le domaine», a indiqué le docteur Benabadji, secrétaire général de l'AGOPO.

Ces malformations peuvent être des cardiopathies ou autres pathologies et leur détection à temps permet aux spécialistes une meilleure prise en charge des patientes. Ainsi et tout en axant sur l'importance de cet échange d'expériences, notre interlocuteur n'a pas hésité à souligner l'impact du diagnostic prénatal dans la détection de la pathologie. De nouvelles techniques dites moins agressives sont introduites grâce à des prélèvements effectués en Algérie et dont les résultats seront connus à l'étranger, en raison du manque de laboratoires.

Avec l'ouverture d'un centre spécialisé, premier du genre dans la capitale de l'ouest du pays, ces nouvelles techniques reposent sur le diagnostic des marqueurs sériques et à travers également une ponction du liquide, et ce pour détecter la malformation.

Ainsi et tout en insistant sur la nécessité de ce dépistage, que doivent faire les spécialistes en Algérie en cas de malformation génitale, quelles sont les méthodes auxquelles doivent recourir les médecins en cas de malformation qui pourrait être incompatible avec la vie ? Une question -et tant d'autres- qui ne trouveront de réponses que dans le cadre d'un débat élargi à tous les intervenants. Une responsabilité qui de l'avis de certains spécialistes doit être partagée. Notons, par ailleurs, que plusieurs thèmes liés au dépistage des Spina Bifida, les pathologies cardiaques et l'échographie du troisième jour ont été explicités à l'occasion de ces troisièmes journées de gynécologie.

par K. Assia