Cette réalité a été présentée hier à l’APN, lors d’une journée parlementaire qui a eu lieu sous la présidence de M. Boutaleb Azzedine vice-président de l’Assemblée populaire nationale, en présence de M. Abdelkader Belkacem Kouidri, président de la commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle. Consacrée entièrement au plan national de lutte contre le diabète qu’est une action multidisciplinaire, cette rencontre a regroupé les représentants de différents secteurs à savoir la santé, la sécurité sociale, l'éducation, l'enseignement supérieur, l'environnement et la formation professionnelle et associations de malades. Ce plan, faut-il, le rappeler est axé sur la sensibilisation, la formation et la prévention dans le but de diminuer le nombre de personnes atteintes de diabète.
Plusieurs points liés à l’amélioration de la prise en charge des diabètes diagnostiqués ont été soulevés lors de cette séance, dans le but de réduire le poids des complications et le coût socioéconomique de cette pathologie.

Les recommandations ont porté sur le dépistage précoce de la maladie à travers un programme national, la sensibilisation sanitaire et culturelle alimentaire, la disponibilité du médicament pour les malades assurés et non assurés, le suivi périodique du malade afin d’éviter toute complication possible, la mise en place d’un système de contrôle et de surveillance de certaines activités à l’origine de cette maladie, l’assurance d’une prise en charge pluridisciplinaire de qualité, la généralisation des maisons de diabétiques, l’hospitalisation à domicile, implication du secteur privé et de la sécurité sociale.
Sur le plan formation, il a été convenu le renforcement de la formation initiale, et l’introduction d’autres spécialités telles que la podologie qui consiste à l’étude du pied, la tabacologie et la nutritiologie. La formation continue et la recherche en la matière ont été également mentionnées.

Sarah S.