En effet, usant d'un data show, Dr Selles, spécialiste en gynécologie, devait présenter une communication sur les différents types d'infections urinaires, notamment celles dites basses non compliquées, le cas des cystites aiguës chez l'adulte qui surviennent, a-t-il souligné, en règle générale chez la femme, citant les agents ou germes responsables tel que E.Coli (70 à 95% des cas). S'étalant sur le diagnostic différentiel, l'orateur soulignera que les brûlures mictionnelles peuvent être associées à trois types d'infections chez la femme non ménopausée et non enceinte. Il s'agit de la cystite aiguë, a-t-il précisé, l'urétrite aiguë et la vaginite. Le diagnostic, dira encore M. Selles, repose sur deux éléments essentiels, à savoir le bilan clinique et le test de bandelettes réactives.

Le schéma thérapeutique préconisé dans ce contexte repose sur l'utilisation d'antibiotiques appropriés tels que les fluoquinoles, la phosphamycine, les furanes ou les lactamines, pour ne citer que ceux-là. Les débats, qui ont été animés tantôt par Dr Gheffari, tantôt par le représentant des laboratoires Zambon, ont permis aux jeunes médecins de trouver des réponses à leurs interrogations. L'occasion a été également pour eux de faire connaissance avec un nouvel antibiotique dit de première intention, en l'occurrence Monuril dont l'efficacité est avérée, selon le représentant des laboratoires Zambon.

par M. S. Laradji