Des structures sanitaires de base seront aussi ouvertes à Bir-El-Djir, Belgaïd et Haï El-Yasmine. L'ouverture de ces structures entre dans le cadre d'un plan d'action visant à renforcer la santé de proximité qui prend son véritable sens. Dans le même cadre, deux hôpitaux de 60 lits chacun sont inscrits au profit des communes d'El-Kerma et de Boutlélis et d'autres encore comme à Sidi Chami et Gdyel. Des polycliniques sont aussi en voie d'achèvement et d'équipements dans plusieurs localités environnantes, alors que d'autres seront prochainement lancées à Mers El-Hadjdaj et Gdyel. A Aïn El-Turck, l'on s'attend à la réalisation d'un centre de rééducation fonctionnelle en appoint à l'unique clinique orthopédique opérationnelle.

La capitale de l'Ouest sera aussi renforcée par l'ouverture d'une annexe régionale du Laboratoire national de contrôle de la qualité des produits pharmaceutiques, ce qui épargnera aux producteurs le déplacement à Alger pour retirer le certificat de conformité. Ce laboratoire, pour lequel une enveloppe de 40 milliards de centimes a été débloquée, est devenu primordial, vu qu'Oran est maintenant un pôle régional du médicament avec 28 producteurs et presque autant d'importateurs spécialisés. Un avis d'appel d'offres sera prochainement lancé pour la réalisation d'un laboratoire régional de contrôle de médicaments à Oran.

Le cahier des charges relatif à cette opération a été élaboré. Ce laboratoire aura pour mission principale le contrôle de qualité et l'expertise des produits pharmaceutiques et la surveillance de l'innocuité, de l'efficacité et de la qualité des produits pharmaceutiques commercialisés au niveau de la région ouest du pays. Le contrôle réglementaire des médicaments, de l'évaluation, l'homologation et/ ou l'enregistrement des produits pharmaceutiques, la révision et le renouvellement de l'autorisation de mise sur le marché, du suivi du contrôle de la qualité et de l'inspection des unités de fabrication figurent aussi parmi les missions du laboratoire qui va contribuer à réduire le taux de la non-conformité des médicaments en Algérie qui est passé de 06 % en 1995 à 0,1% en 2009.

par J. Boukraâ