Selon le professeur Dahdouh, qui animait la conférence de presse, en présence du directeur de l’hôpital de Daksi M. Bentouati Amor, le président du conseil médical et le chef du service de néphrologie, cette intervention a été une réussite grâce aux efforts conjugués d’une équipe multidisciplinaire qui a impliqué plusieurs services de l’établissement.

Le professeur Dahdouh qui a déjà effectué ce genre d’opération en France, a affirmé quand les journalistes se sont interrogés sur l’absence du professeur Bendjaballah, à qui échoit normalement le programme de greffe rénale que plusieurs médecins, que ce soit de Constantine ou des autres villes de l’Est algérien, ont été invités sans exception à pratiquer cette intervention. Mais, finalement, précisera le conférencier, «le ministère de la Santé qui s’est réuni avec tous les médecins intéressés le 25 juillet 2006 à Alger, nous a autorisés moi et mes trois collègues à prendre en charge l’opération en question alors qu’elle nous a été refusée un mois plutôt par ce même ministère, soit le mois de juin».

Le conférencier insistait à dire que la greffe rénale ne doit pas constituer le monopole d’une équipe. «Toutes les compétences de la région de l’Est algérien sont invitées à pratiquer cette intervention». Le professeur Dahdouh parlera, par ailleurs, de détournement de matériel médical au profit de cliniques privées. Le conférencier dira encore que les responsables de la clinique font désormais participer tout le monde à la prise de décision. Ce qui ne se faisait pas avant, soulignera-t-il. L’objectif de la clinique Daksi, selon M. Dahdouh, reste celui d’effectuer régulièrement la greffe rénale et ne pas se contenter d’une ou de deux opérations.

S.Benabdelkader