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Revue de presse

Les CHU paralysés

La nouvelle république | Algérie | 30/03/2011

En l’absence de statistiques fiables, dire qu’ils sont plus de 10 000 médecins résidents à avoir déclenché une grève générale illimitée serait imprécis. Même le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (MSPRH) serait incapable de situer avec précision leur nombre.

En l’absence de statistiques fiables, dire qu’ils sont plus de 10 000 médecins résidents à avoir déclenché une grève générale illimitée serait imprécis. Même le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (MSPRH) serait incapable de situer avec précision leur nombre. D’ailleurs, le pourrait-il alors que plusieurs mois après avoir dégommé des directeurs généraux en titre, quatre Centres hospitaliers universitaires (CHU) dont Béjaïa et Annaba n’ont toujours pas de responsables ? Bien qu’ils aient un rayonnement régional, ces CHU sont toujours dans l’expectative.

Les cadres préposés à l’intérim ou les «chargés de…» sont, depuis des mois, soumis à l’obligation de ne toucher à rien. A Annaba, le chargé de la gestion de l’administration du CHU n’étant pas habilité à le faire, c’est un arrêté du wali qui met dans l’obligation les services de la Fonction publique de débloquer la paie mensuelle de quelque 4 000 salariés. Ainsi, pour la moindre dépense, initiative ou autres démarches administratives et techniques, tout intérimaire ou chargé de mission doit obligatoirement saisir un responsable central au ministère de la Santé qui intervient directement pour décider ou signer tout document. Ainsi l’a voulu Djamel Ould Abbas, l’actuel MSPRH. Vingt Etablissements hospitaliers spécialisés (EHS) sont également sans responsable en titre depuis des mois. Cette situation est pour beaucoup dans l’anarchie qui sévit à tous les niveaux de gestion de ces structures. C’est dire que la grève générale illimitée des médecins résidents est venue comme pour boucler la boucle. Elle a été précédée les huit derniers jours d’actions de protestation (sit-in) quotidiennement organisées devant le siège des directions générales des CHU. Effective depuis lundi 28 mars, la grève illimitée des médecins résidents a entraîné, de fait, une paralysie totale des services, toutes spécialités confondues, chargés de la prise en charge des malades.

L’absence de ce corps médical incontournable dans les structures du Centre hospitalier universitaire a été bien ressentie tant par les professeurs chefs de service et les maîtres assistants, leur encadrement pédagogique, que par les patients et leurs accompagnateurs. Désorganisé, le service minimum prévu par la loi n’est pas effectif. De nombreux malades hospitalisés ont vu leur état de santé empirer. En ambulatoire, la situation a atteint son paroxysme et faute de prise en charge au niveau des structures publiques, beaucoup de malades ont été orientés sur les cabinets médicaux privés. Là aussi c’est l’anarchie avec l’apparition de médecins généralistes transformés en spécialistes et des techniciens et biologistes de laboratoires d’analyses médicales en médecin traitant. Dans toutes les unités hospitalières sous tutelle CHU ou des EHS, les réunions de staff ne sont pas tenues. Ce qui a engendré une sérieuse perturbation dans le suivi des malades hospitalisés, une des charges dont sont investis les médecins résidents en l’absence des maîtres assistants très sollicités par les cliniques privées.

Cette grève a mis en relief toute l’importance de la mission du médecin résident. Ce dernier représente la pierre angulaire de toutes les activités médicales liées à la prise en charge des malades en milieu hospitalier ou en ambulatoire. En tout état de cause, les plus ou moins 10.000 médecins résidents grévistes se disent déterminés à aller jusqu’au bout de leur mouvement. C'est-à-dire jusqu’à la satisfaction de la totalité de leurs revendications. Il s’agit notamment, outre la révision de leur statut, de la revalorisation salariale, des indemnités, de la prime de recherche et de garde et le versement de la prime de contamination. Entre autres exigences, les grévistes appellent à la suppression du service civil, au bénéfice du droit à l’exercice syndical et à la suppression de l’obligation du service national.

L’amélioration des conditions pédagogiques est placée en 2e position des revendications rendues publiques. Les médecins résidents ont, toutefois, pris bonne note de la dernière instruction du MSPRH. Elle porte sur la suspension des examens intercalaires. A leur 2e jour de grève générale illimitée hier mardi, les médecins résidents ont, par leur mouvement, paralysé l’ensemble des structures des CHU et EHS à travers le pays. Ce débrayage a été particulièrement ressenti au niveau des services des urgences et hôpitaux de jour où aux côtés de quelques rares maîtres assistants, le corps médical tente de parer au plus pressé. En effet, de longues chaînes de malades y ont été observées dans l’attente d’une bien hypothétique reprise de travail. Cette dernière n’est pas prête à se dessiner, les grévistes ne voulant pas entendre parler de solutions de replâtrage et de promesses sans lendemain. «Sans engagement écrit du ministre, nous poursuivrons notre mouvement en conformité avec les dispositions légales c'est-à-dire en respectant le service minimum à mettre en place pour la prise en charge des malades», a affirmé un des délégués des médecins résidents en grève.

A. Djabali

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