Pour combler le déficit en la matière, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a décidé l’octroi de 210 postes d’aide-soignant au profit de la wilaya à l’effet de pourvoir aux besoins exprimés par les structures légères de santé situées dans les zones périphériques.

Malheureusement, quelque 65 postes n’ont pu être pourvus faute de moyenne suffisante de certains candidats ou de note éliminatoire dans l’une des matières d’examen.

Certains secteurs sanitaires ont vu leur dotation annulée parce que n’ayant pas eu de candidats admis, tandis que d’autres ont dû se contenter de moins de la moitié de leur dotation. La formation de ce personnel, qui aura pour charge de mener certaines activités liées au soutien, à l’hygiène du malade, et de s’occuper de nombreuses activités de soins tels qu’injections, pansements simples, vaccination, s’étalera sur deux années. Du travail de ces agents dépendent aussi le confort et la sécurité du malade, le suivi des soins, etc. Cependant, le lancement de la formation de ce type de corps a accusé un retard de plusieurs semaines pour des raisons imputées aux procédures de correction et d’authentification des résultats du concours par l’inspection de la Fonction publique, indique-t-on.

En effet, la rentrée ne s’est faite que la dernière semaine du mois de janvier au niveau des six établissements publics hospitaliers où des annexes de l’école paramédicale ont été ouvertes pour les besoins de la formation et où toutes les conditions pédagogiques et de prise en charge ont été réunies.

L’école paramédicale de Médéa a la responsabilité de superviser le volet pédagogique de la formation en mettant à disposition des annexes les moyens humains et matériels nécessaires à la formation qui, est-il expliqué, s’étalera sur deux années réparties en quatre semestres de cours.

Par : M. EL BEY