«La prise en charge des enfants asthmatiques doit se faire convenablement dès leur jeune âge pour se poursuivre au moins durant trois mois; cette maladie commence dès l’enfance, cependant si on arrive à bien la contrôler avec un bon traitement administré régulièrement pendant trois mois, et une bonne hygiène de vie, 95% des enfants guérissent et ne feront plus de crise», conclut le Pr. Marguet.

Par ailleurs, l’hôte de la journée a affiché sa stupéfaction quant au non-classement, en Algérie, de l’asthme chez les enfants comme maladie chronique, sachant qu’elle représente 10% des maladies qui touchent l’enfant. En effet, cette pathologie reconnue comme première maladie chronique dans tous les pays du monde, n’a pas encore ce statut dans notre pays, au grand dam des enfants malades. De son côté, Le professeur Bioud, médecin- chef du service de pédiatrie au CHU de Sétif a aussi qualifié le fait d’aberration. «Selon une enquête établie à Alger en 2005, l’asthme est d’une prévalence de 7% dans la capitale. D’un autre côté, une étude réalisée en 2006 à Sétif a montré que pas moins de 5% des enfants de la capitale des Hauts-Plateaux sont atteints d’asthme», dira notre interlocuteur. Notons qu’un riche programme de formation continue a été concocté par les organisateurs.

Les professeurs conférenciers ont traité de plusieurs thèmes inhérents au traitement de l’asthme : les allergies aux protéines de lait de vache, celles alimentaires, le pro biotique en pédiatrie et les anomalies lysosomales.
En marge des communications, deux ateliers, dont un destiné aux enfants asthmatiques de l’association Asma, ont été consacrés à l’éducation thérapeutique dans l’asthme.

L. Bentayeb