Selon lui «cette situation critique doit nous inciter à intervenir pour trouver une solution urgente, tout en soulignant que la responsabilité est partagée entre l’administration et les praticiens concernant ce cauchemar qui hante chaque femme s’apprêtant à accoucher». Il a interpellé le wali en tant que première autorité de la wilaya car il s’agit de la responsabilité de l’Etat qui est responsable des vies humaines. L’intervenant a affirmé que le chef de l’exécutif est mesure de mettre fin à ce problème en sollicitant les praticiens concernés et les responsables des trois secteurs sanitaires de la wilaya pour trouver une formule de collaboration.

Pour leur part, des élus ont soulevé les problèmes auxquels est confronté l’hôpital de Taher, entre autres les travaux d’étanchéité dont le retard, selon un élu, a accentué les dégâts provoqués par les dernières pluies qui se sont abattues sur la région. Une affirmation qui a été fortement contestée par le directeur de la Santé et de la Population. Cependant, le président de l’Assemblée populaire Touhami Boumeslet a déploré le retard dans les attributions de ce marché tout en précisant que ce genre de travaux à savoir l’étanchéité nécessite une qualification spécifique.

De son côté, le vice-président de l’APW, Atamana Mahmoud a proposé l’option de la signature de conventions avec les spécialistes privés pour combler le déficit existant en médecins spécialistes et par conséquent assurer une meilleure couverture sanitaire notamment lors des cas urgents. Un autre problème a été soulevé par les membres de l’assemblée. Il s’agit des évacuations des malades de l’hôpital de Taher vers celui de jijel. L’ensemble des interventions a permis de faire un diagnostic approfondi du secteur de la Santé et des problèmes auxquels il fait face.

B. Mohamed Cherif