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Revue de presse

Les troubles du sommeil touchent de plus en plus de personnes : le ronflement peut masquer une pathologie plus grave

La Tribune | Algérie | 22/03/2011

La Journée mondiale du Sommeil, célébrée le 18 mars, permet d’attirer l’attention sur le sommeil qui occupe quasiment un tiers de notre vie. Les troubles du sommeil, tels que le ronflement ou les apnées (arrêt de la respiration pendant le sommeil), touchent de plus en plus d’Algériens. Ce sujet a été au cœur d’une journée organisée au CHU Issad Hassani de Beni Messous. «Le ronflement est une source potentielle de complications graves», a indiqué le professeur Habib Douagui, chef du service pneumologie à l’hôpital de Béni Messous, jeudi dernier.

Il a expliqué que 2 à 4 % d’Algériens, âgés entre 30 et 60 ans, souffraient de ronflement, ajoutant que «ce problème s’accentuait avec l’âge et pouvait entraîner des complications de santé graves, telles que l’apnée du sommeil qui peut causer des problèmes cardio-vasculaires». En effet, outre l’aspect anecdotique et banal du ronflement, celui-ci peut masquer une autre pathologie beaucoup plus sérieuse, l’apnée du sommeil. Les conséquences de ces apnées et de ces ronflements suscitent de nombreuses inquiétudes, comme l’a expliqué le professeur Djamel Djenaoui, chef du service ORL, qui a estimé que les problèmes de l’apnée du sommeil peuvent avoir des conséquences «très graves». Selon lui, «cette pathologie est due principalement à l’hypertension artérielle, au diabète, aux maladies cardio-vasculaires, à la sédentarité, à l’obésité, au tabagisme, à l’alcoolisme et au relâchement des muscles chez les personnes âgées».

Ce spécialiste a également mis l’accent sur les répercussions qu’entraînent les apnées du sommeil comme les accidents de travail et de la circulation liés au manque de concentration, à la fatigue et à la somnolence durant la journée. D’où l’intérêt de diagnostiquer les facteurs qui causent l’apnée du sommeil, «une pathologie devant être prise en charge à travers la chirurgie et l’ablation des amygdales», a indiqué le professeur Djenaoui. Il faut savoir que l’apnée du sommeil peut être mesurée grâce au polygraphe, un appareil qui enregistre plusieurs variations de fonctions physiologiques et qui permet de s’assurer du degré d’atteinte et ainsi pouvoir prescrire un traitement adapté. Le traitement se fait grâce à un système d’appareillage de ventilation, à pression positive, qui permet d’envoyer de l’air pour libérer les voies aériennes supérieures du malade.

Cet appareil est disponible sur le marché algérien et coûte entre 100 000 et 250 000 DA, mais n’est pas remboursé par la sécurité sociale. Autre trouble du sommeil, un problème dont se plaint de plus en plus de personnes, l’insomnie. Il s’agit de la difficulté, voire de l’incapacité de dormir ou de rester endormi, ou encore le fait de ne pas obtenir de sommeil réparateur pendant au moins un mois. Insomnie, nuits agitées, surmenage… toutes les études montrent que le manque de sommeil a un impact négatif sur la santé physique et psychique et joue sur l’humeur. Le manque de sommeil est lié à l’obésité, au diabète, à l’hypertension, au syndrome métabolique ainsi qu’aux affections cardio-vasculaires. De récentes recherches ont permis de découvrir un lien entre la durée du sommeil et le surplus de poids ou l’obésité chez les enfants et les jeunes. Raccourcir la durée du sommeil entraîne des changements hormonaux comparables à ceux associés à un facteur de risque accru d’obésité, de diabète et d’hypertension. Il a été également démontré qu’un sommeil médiocre nuit au rendement scolaire, à l’apprentissage, à la mémoire et aux fonctions essentielles pour la réussite scolaire. Un sommeil de mauvaise qualité affecte l’humeur et la régulation de l’humeur. Mais dormir n’est pas toujours synonyme de repos. Encore faut-il veiller à la qualité de son sommeil.

Par Amel Bouakba

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