Lors d’une conférence de presse, tenue hier, l’équipe médicale et le directeur de la clinique ont expliqué "que cette greffe, intervenue après autorisation du ministère de tutelle, vise à lever le monopole exercé jusque-là par le chirurgien de la clinique, seul à opérer des transplantations, et ceci afin de faire de la greffe rénale une activité régulière et normale de la clinique". "Auparavant, diront les animateurs de la conférence, seules deux à trois greffes étaient réalisées annuellement, causant d’énormes pertes à l’établissement qui voyait des produits excessivement coûteux se périmer".

La greffe d’organe étant un geste pluridisciplinaire et même transdisciplinaire, le Pr. Dehdouh et ses coéquipiers se disent près à favoriser un travail de collaboration avec les autres établissements pour transmettre ce savoir-faire à d’autres compétences et aux générations futures.

La conférence de presse a également mise à profit pour informer sur l’opération de redressement menée au sein de la clinique et qui a permis, selon les conférenciers, d’instaurer la transparence dans la gestion en associant le conseil médical à toutes les décisions.