A ce propos, il a indiqué que l'indisponibilité du vaccin, ces derniers jours au niveau de certains établissements hospitaliers, est dû au manque de ressources financières et aux mesures liées à l'importation des produits pharmaceutiques, y compris les vaccins. "Au moins 50 % du prix du vaccin doivent être avancés aux laboratoires étrangers, à la demande, et les 50 % restants seront payés après la réception du produit", a t-il précisé qui ajoute que "l'institut ne dispose pas des moyens nécessaires pour procéder à cette opération". Le coût annuel des vaccins destinés aux enfants et introduits dans le vaste programme du calendrier national des vaccinations est estimé à 300 milliards de centimes, a-t-il indiqué. Le Pr Tazir a estimé que cette opération requiert des moyens financiers en permanence, en vue de garantir la disponibilité des vaccins au niveau des établissements hospitaliers, appelant ces derniers à payer leurs redevances envers l'Institut à temps. Il a ajouté que l'Institut procède au payement des vaccins importés et "trouve des difficultés à restituer les fonds des autres établissements hospitaliers, bien que ces derniers disposent d'un budget consacré aux vaccins".