Les opérations de greffe rénale a été le thème d’une journée scientifique et de formation, organisée samedi à Tissemsilt et encadrée par des spécialistes en néphrologie d’Alger et de Tizi-Ouzou, à l’initiative de la direction de wilaya de la santé, de la population. Les opérations de greffe rénale a été le thème d’une journée scientifique et de formation, organisée samedi à Tissemsilt et encadrée par des spécialistes en néphrologie d’Alger et de Tizi-Ouzou, à l’initiative de la direction de wilaya de la santé, de la population.

Cette rencontre, qui a enregistré la présence de quelque 300 participants (médecins et le personnel paramédical) des wilayas de Tiaret, Djelfa, Aïn Defla, Chlef, Relizane et Tissemsilt et représentants de la Fédération nationale des malades insuffisants rénaux, s'inscrit dans le cadre de la formation et de l’information sur nouveautés en matière de prise en charge des insuffisants rénaux, notamment par le recours aux opérations de greffe de rein.
Le professeur Mohamed Benbadji, spécialiste en néphrologie au centre hospitalo universitaire de Beni- Messous (Alger) a souligné, dans sa communication, que les transplantations de reins en Algérie reste le "traitement approprié" pour les patients, surtout que l’hémodialyse pourrait avoir un effet négatif sur la santé du malade.

Le même intervenant a mis l’accent sur l'importance de la prévention de cette maladie, notamment pour les personnes qui souffrent de maladies comme le diabète et de cardiopathies, ce qui nécessite des opérations de sensibilisation en coordination avec les associations et les spécialistes.

Pour sa part, M. Rayan Tayeb, spécialiste en insuffisance rénale au CHU Mustapha Pacha a souligné que les interventions de greffes rénales ont donné des résultats positifs, en expliquant qu'elles restent principalement tributaires de dons de membres de la famille ou de personnes décédées.

Abordant les effets des interventions de transplantation rénale, le spécialiste Ahmed Benziane du même CHU a indiqué que souvent des effets secondaires se produisent de ce qui est appelé incompatibilité du corps du patient avec l'organe greffé.

De l'avis du même spécialiste, la solution la plus appropriée dans ces cas réside dans le traitement continu avec des médicaments qui peuvent permettre une plus grande immunité à l'organisme du patient.

Du point de vue religieux concernant le don d'organes, M. Mohamed Habib Saib cadre à la direction des Affaires religieuses et wakfs estime que les oulémas ont affirmé "licite" le don d'organes, que ce soit ceux d'êtres vivants ou morts, partant du fait que l’opération permet de sauver une vie humaine.

Le porte-parole de la Fédération nationale des insuffisants rénaux, M. Mohamed Boukhors a appelé à l’élaboration d’un programme spécial de prise en charge des patients par des spécialistes.

Il a également souligné la nécessité de mettre en place un programme d'organisation des opérations de greffe rénale en instaurant la culture du don d'organes dans la société, et de sensibilisation impliquant tous les acteurs du secteur de la santé.