Comme d’habitude, de nombreux médecins, ainsi que des dentistes et pharmaciens, y ont pris part aux côtés d’imminents spécialistes de centres hospitalo-universitaires de la capitale et de Tizi Ouzou, appartenant à la Société algérienne d’hypertension artérielle (SAHA). Il s’agit des professeurs Bekhedda, Tami et Sarri, qui ont présenté une série de communications sur des sujets spécifiques au thème développé. Il en ressort que la maladie touche de plus en plus d’Algériens et que la prévention et l’hygiène de vie restent les seuls moyens pour se prémunir contre les conséquences ravageuses de cette affection.

Après chaque intervention, des débats ont été engagés au cours desquels les praticiens ont particulièrement abordé les moyens à mettre en œuvre pour prévenir les risques liés à ces maladies et prendre en charge à temps les sujets atteints. Les journées médicales initiées par cette association se tiennent régulièrement avec la participation d’un encadrement scientifique de haut niveau. Les médecins que nous avons intérrogés sont unanimes à souligner l’importance de cette formation continue qui leur permet d’échanger leurs expériences et d’améliorer encore leurs connaissances dans le domaine. L’ACMPC, qui est l’une des rares associations présentes sur le terrain, a vu le jour en 1999 à l’initiative d’un groupe de praticiens privés exerçant dans la wilaya de Chlef. Outre l’organisation de journées médicales, elle s’est également investie dans les actions humanitaires et sociales, aussi bien à Chlef qu’à travers le territoire national.

Ahmed Yechkour