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Revue de presse

Greffe d'organes : Quand l'espoir renaît de nouveau ; Insuffisance rénale : Le tiers des malades devrait bénéficier d'une greffe par an

El Moudjahid | Algérie | 07/03/2011

Le président de la Société algérienne de néphrologie, Pr. Tahar Rayan, a exprimé à Alger son souhait de voir le tiers des personnes souffrant d'insuffisance rénale en Algérie bénéficier annuellement d'une greffe. "Cent greffes seulement sont effectuées par an" par les centres spécialisés, a déploré le Pr. Rayan, à la veille de la Journée internationale du rein, célébrée le 10 mars, appelant à multiplier ces opérations, en vue de réduire la liste d'attente et atténuer la souffrance des malades.

Le spécialiste a exprimé, dans un entretien accordé à l’APS, son espoir que la nouvelle loi sur la santé (en cours d'élaboration) comporte des dispositions susceptibles de "développer la greffe d'organes prélevés sur cadavres".

Il a plaidé pour l'intensification des campagnes visant à sensibiliser les familles à accepter le prélèvement d'organes, après le décès d'un proche, soulignant la nécessité de préparer les services sanitaires en la matière.

Il a appelé d'autre part à élargir le cercle des dons qui se limite, actuellement,aux proches de premier degré.

Le Pr. Rayan a insisté, dans ce sens, sur la nécessité de créer une agence nationale de biomédecine, dont la mission consistera à organiser les greffes et les accouchements assistés.
Concernant la pratique de la greffe dans le secteur privé, l'intervenant a estimé que "les conditions actuelles ne permettent pas d'élargir cette technique à ce secteur".

S'agissant de l'ouverture de nouveaux centres pédiatriques d'hémodialyse, le spécialiste a révélé la création, prochaine, de deux unités respectivement, au niveau de l'établissement hospitalier Nafissa-Hamoud (ex Parnet) et du nouvel hôpital pédiatrique, rappelant que 350 nouveaux cas avancés d'insuffisance rénale chez l'enfant sont enregistrés chaque année. Evoquant le problème des centres d'hémodialyse concentrés essentiellement dans les grandes villes du Nord, il a appelé à la "révision" de la carte sanitaire, en vue d'assurer une couverture sanitaire en la matière dans les autres régions du pays.

Le spécialiste a, par ailleurs, mis l'accent sur la formation de médecins spécialisés en chirurgie des vaisseaux sanguins qui utilisent les appareils d'hémodialyse "fistule".
Il a ajouté que les insuffisants rénaux bénéficient actuellement de tous les types de traitement, à l'exception des enfants qui ont besoin de l'hormone de croissance et de greffes, estimant actuellement à "un malade sur 10 qui bénéficie d'une greffe de rein".

Parmi les facteurs favorisant l'insuffisance rénale chronique, le Pr Rayan a cité l'hypertension artérielle, les complications cardiaques (30 %), les maladies héréditaires (10 %), les maladies contagieuses, les malformations congénitales du rein non corrigées chez l'enfant, le diabète de types 1 et 2.

La prise en charge des insuffisants rénaux coûtent à la CNAS 5 milliards de DA/an
Les séances d'hémodialyse assurées au profit des 6.500 insuffisants rénaux au niveau des cliniques privées conventionnées, coûtent à la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) quelque 5 milliards de DA par an, a indiqué à Alger un responsable de cette institution.

"La séance ordinaire d'hémodialyse dans les cliniques privées coûte à la CNAS 1 million de DA/an par malade, et ce outre les frais des repas, de transport, des médicaments et des indemnités", a précisé à l'APS le responsable de la cellule de conventionnement de la CNAS, M. Mustapha Ghalmi, à la veille de la journée internationale du rein, célébrée le 10 mars.
Il a ajouté que la CNAS assure la prise en charge de 1.400 insuffisants rénaux à travers le territoire national, dont la moitié subissent une hémodialyse au niveau de 120 cliniques privées, alors que les entreprises publiques assurent la prise en charge des autres malades, au titre du montant forfait hospitalier consacré par la loi de finances.

Cinquante cliniques sur un total de 120 cliniques privées d'hémodialyse, se trouvent à Alger et ses environs, fonctionnant dans leur ensemble à 10 % de leurs capacités, selon M. Ghalmi, qui a déploré le fait que plusieurs régions du pays, notamment les hauts plateaux et le Sud, en soient privées.

Le responsable a imputé ces dysfonctionnements à la répartition des cliniques privées dans l'ancienne carte sanitaire qui "n'a pas tenu compte de la densité de la population et du nombre d'insuffisants rénaux dans chaque région", affirmant que la CNAS assure "le suivi et la prise en charge des malades à l'échelle nationale".

"La greffe demeure le seul moyen à même d'atténuer la souffrance des insuffisants rénaux qui subissent 52 séances d'hémodialyse par an, soit 3 séances hebdomadaires" a-t-il indiqué, relevant, toutefois, que "le don se limite toujours aux proches de premier degré, avec en tête la mère avec un taux de 80 %".

M. Ghalmi a ajouté que la vie des insuffisants rénaux s'est "beaucoup améliorée" durant les dernières années, depuis le lancement de l'hémodialyse en Algérie à la fin des années 70, où 80 % des insuffisants rénaux ont été atteint de l'hépatite B suite à une transfusion de sang contaminée.

Il a précisé que désormais les personnes atteintes d'insuffisance rénale, également anémiques, subissent un traitement par injections, ce qui a permis d'améliorer leur qualité de vie et de les préparer à subir une greffe.
Pour sa part, Mme Patricia Boukarine, cadre à la CNAS a affirmé que "la bonne prise en charge des insuffisants rénaux a permis aux malades, pour la plus part, de reprendre une vie normale et de se rendre aux établissements hospitaliers uniquement pour y subir un contrôle.
Il convient de rappeler que 80 à 100 nouveaux cas d'insuffisance rénale sont enregistrés annuellement pour chaque 1 million d'habitants, le nombre actuel devrait passer de 1.400 à 20.000 cas durant les prochaines années.

Le coût de la greffe d'un seul rein est de 1,5 millions de DA.

Greffe d'organes : Quand l'espoir renaît de nouveau

A 39 ans, Abdallah Ayadi a repris goût à la vie grâce à sa sœur qui lui a fait don d'un rein, faisant ainsi renaître en lui l'espoir d'un lendemain meilleur.
Atteint en 2003 d'une insuffisance rénale, Abdellah Ayadi s'est vu contraint de renoncer à certaines de ses obligations familiales et professionnelles.

Déjà affecté par la maladie sur les plans psychologique et physique, Ayadi n'était pas au bout de ses peines, les fréquentes séances d'hémodialyse le laissant, à chaque fois, épuisé et vidé de ses forces.

Pour parer à une éventuelle complication de la maladie, il ne lui suffisait pas de se conformer scrupuleusement aux prescriptions médicales, il suivait, au quotidien, un régime draconien.
Après une greffe de rein réussie en 2010, au CHU Hassani Issaad de Beni Messous, Ayadi a repris ses forces. L'assimilation de l'organe greffé par son organisme a réduit ses visites à l'hôpital, désormais restreintes au contrôle médical.

Il dit ne pouvoir remercier assez sa sœur, qui lui a offert un présent inestimable.
Exemple concret d'une greffe réussie, Ayadi a plaidé pour la sensibilisation de la société au don d'organes pour alléger les souffrances des malades.

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