Les conditions de vie dégradantes et la défaillance des réseaux d’assainissement dans ce bidonville sont à l’origine de l’éclatement de la pathologie qui a touché plus de 300 personnes à son début et ne cesse de faire des victimes depuis le printemps de l’année 2009. Les occupants des habitations précaires de cette localité, par le biais d’incessants appels aux responsables locaux, ont souvent revendiqué leur évacuation de ces lieux et leur relogement dans des appartements plus décents. Au mois d’avril de l’année dernière, et à la faveur d’une visite qui a conduit le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme sur les lieux, de nombreux citoyens sont sortis accueillir la délégation ministérielle avec des banderoles dénonçant leur situation.

Rami Z.