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Revue de presse

Sa prise en charge fait cruellement défaut : l’apnée du sommeil, une pathologie méconnue

La Tribune | Algérie | 13/02/2011

Les spécialistes classent l’apnée du sommeil parmi les maladies chroniques tel l’asthme. Cette maladie qui n’épargne aucun âge constitue un véritable problème de santé publique. Souvent méconnue et prise à la légère, cette pathologie constitue un danger permanent lors du sommeil. Elle est provoquée par de brèves pauses respiratoires. Faute d’une médicamentation appropriée et d’une chirurgie effective pour les cas sévères, la corporation médicale prône quelques mesures indispensables aux personnes à risques, principalement les «ronfleurs».

En Algérie, en l’absence d’études épidémiologiques renouvelées, on estime l’incidence de cette pathologie à près de 4%. Il y a deux années, les spécialistes tiraient la sonnette d’alarme pour inciter les pouvoirs publics à créer des laboratoires nationaux pour déterminer les principales causes du renflement et de l’apnée du sommeil, notamment l’insuffisance respiratoire chronique à domicile. Le traitement de référence de l’apnée du sommeil est la pression positive continue (PPC), selon des spécialistes qui insistent que «si le traitement marche, il ne faut surtout pas le changer». Néanmoins, la plupart des patients déclinent ce traitement «unique» en raison de sa complexité, estiment-ils.

Porter un masque chaque nuit est souvent contraignant, en plus du fait que ce type d’appareil fait cruellement défaut en Algérie et demeure pour l’heure non remboursée par la Sécurité sociale. Toutefois, ce traitement est proposé quand le diagnostic est confirmé. La PPC, appliquée au moyen d’un masque nasal pendant le sommeil, permet le rétablissement du sommeil, la disparition des ronflements et de surcroît l’amélioration de la vigilance au cours de la journée, notamment la diminution des risques d’accidents cardiovasculaires. L’appareil génère un débit d’air au niveau du pharynx permettant de libérer les voies aériennes. Les médecins mettent en garde les «ronfleurs» puisque plus prédisposés à l’apnée du sommeil. La
multiplication de celle-ci provoque la diminution de l’oxygénation sanguine, ce qui entraîne de sévères répercussions sur la santé en favorisant l’apparition de l’hypertension artérielle.

Près de 30% de ceux qui en souffrent présentent une apnée du sommeil, l’infarctus du myocarde et surtout l’accident vasculaire cérébral. En matière de prévention, les premiers gestes consistent à surveiller sa ligne. «Perdre du poids demeure une mesure indispensable qui doit être prise dès le diagnostic du syndrome d’apnée du sommeil», estiment les pneumologues allergologues, «car la relation entre surcharge pondérale et prise de poids est importante du fait qu’une personne obèse sur deux est affectée par un trouble du sommeil». D’autres facteurs à risques sont à bannir, recommandent les médecins. Il s’agit de la prise d’alcool et du tabac. Par ailleurs, il est des gestes que l’on pourra accomplir avant de tomber dans le sommeil tel un changement de position en optant pour le côté. Soit une manière de diminuer la fréquence des apnées et d’améliorer le sommeil. Cela est expliqué par le fait que les tissus mous, dans leur grande partie, sont situés sur la face antérieure du larynx et que «dormir sur le dos favorise ainsi la fréquence des apnées». L’apnée du sommeil touche différemment des personnes, quoique la majorité en prennent connaissance en retard. Les ronfleurs devraient ainsi consulter les spécialistes en vue d’écarter ou de confirmer le syndrome de l’apnée du sommeil. Une étape initiale qui pourrait entamer une prise en charge précoce et éviter des complications susmentionnées, souvent irréversibles. Une mort subite n’est pas à épargner.

Nasser Hannachi

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