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Revue de presse

Selon les dernières statistiques : léger recul de la malnutrition

La Tribune | Algérie | 06/02/2011

En l’absence de statistiques mises à jour, il est difficile de dresser une liste exhaustive relative aux carences survenues à la suite d’une mauvaise alimentation. Les pourcentages préoccupants sur ce fléau demeurent ceux élaborés en 2006-2007 par la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) avant d’être atténués en 2010 par l’Institut international de la malnutrition qui place l’Algérie plutôt dans une position confortable loin des voyants rouges, comparée avec d’autres pays en voie de développement. «La période la plus favorable pour améliorer la nutrition va de la conception jusqu’à l’âge de deux ans.

Au-delà de deux ans, les effets négatifs de la malnutrition sont en grande partie irréversibles», a souligné Mme Marie Ruel, la directrice de la division pauvreté, santé et nutrition de l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (Ifpri) et co-auteur du rapport mondial livré en 2010. La prévalence de la malnutrition demeure variable d’un espace à l’autre. «L’Algérie figure parmi les pays en développement dont l’indice de malnutrition est des plus faibles.» C’est en prime une satisfaction. Néanmoins, les spécialistes locaux maintiennent leur doigt sur la sirène d’alarme, estimant qu’il faut continuer à lutter pour anéantir la sous-alimentation. Pauvreté et absence de sensibilisation en milieu sanitaire, telles sont les deux causes principales liées à la malnutrition en Algérie, estiment-ils. Les séquelles de la sous-alimentation restent perceptibles dans le milieu infantile algérien. Des études nationales ont été faites sur le malaise, révélant un état des plus préoccupants et tentant surtout d’interpeller les pouvoirs publics sur la gravité du problème.

Le voile étant tombé il y a plus de trois ans par le biais de la Forem qui a révélé des statistiques inquiétantes référant aux enquêtes menées conjointement par le ministère de la Santé et l’Unicef. Depuis que cette alarme a été activée pour se pencher sur ce phénomène et réduire le taux de la malnutrition estimé à 18% touchant plus de 500 000 enfants, un recul a, certes, été observé, mais il reste du chemin à faire pour réduire encore ce pourcentage inquiétant. Cela, selon des sources médicales, devra passer par une implication franche associant les DSP, la santé scolaire et les centres hospitaliers de proximité, notamment ceux qui se chargent des femmes enceintes.

Soit un canevas multisectoriel apte à faire face à ce problème de santé publique dont les répercussions sont fatales pour l’enfant en âge de rejoindre les bancs de l’école. Un état aggravé par le fait que 1,2 million de familles ne parviennent pas à disposer de leur ration calorique journalière leur permettant d’équilibrer leur organisme. Ce sont bien évidemment des chiffres qui ne reflètent pas les états des lieux dressés par les officiels qui, pour rappel, ont démenti formellement ce pourcentage, arguant que la malnutrition ne dépasse pas les 11 000 enfants. Quoi qu’il en soit, cette frange souffre d’un manque dans la consommation, principalement, des denrées alimentaires de base (les céréales, l’huile, la viande et les produits laitiers.) En Algérie, les déficiences nutritionnelles prédominantes concernent les malnutritions protéino-calorifiques aiguës occasionnées par un retard de croissance (taille/poids), les anémies carentielles, la carence en iode. Sur un autre registre, certains observateurs aguerris pointent du doit quelques familles qui ne sont pourtant pas dans le besoin mais qui ignorent les rapports alimentaires équilibrés. Ce qui amène à dire que la problématique de la «fringale» nécessite non seulement des dinars en plus, mais une culture de bien s’alimenter avec une importante prévention et une intense sensibilisation. Une œuvre édictée par-dessus tout par les premiers responsables de la santé.

Nasser Hannachi

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