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Revue de presse

Secteur de la santé à Médéa : déficit en médecins spécialistes ; La population rurale confrontée à la fragilité de la couverture sanitaire

El Watan | Algérie | 30/01/2011

En l’absence de médecins en gynécologie obstétrique au sein des structures de la santé au niveau des localités de Tablat et Beni Slimane, cinq femmes enceintes ont succombé, dernièrement, au cours de leur évacuation vers l’hôpital de Berrouaghia, distant de plus de 80 km. Notons que la wilaya de Médéa ne dispose que de deux pôles sanitaires à Médéa et Berrouaghia, couverts par des médecins spécialistes. Cet amer constat a été soulevé par les membres de l’APW lors de la 4e session ordinaire.

A cet effet, ils ont mis l’accent sur le calvaire que subit la population dans le secteur de la santé consécutif au déficit en médecins spécialistes qui persiste dans les hôpitaux des localités est et sud de la wilaya. «Les hôpitaux sont devenus de véritables mouroirs pour les cas graves qui sont transportés dans des conditions déplorables, le plus souvent à dos de mulet à partir de leur douar jusqu’au centre de la commune dont ils dépendent, puis par voiture jusqu’à l’hôpital qui décide du transfert par ambulance vers un autre hôpital doté de spécialistes», déplore un élu.

En effet, toute cette perte de temps fait souffrir le patient et l’affaiblit énormément avant d’être pris en charge. Parfois, l’assistance médicale vient très en retard. Les statistiques de la DSP de la wilaya de Médéa, établies au 31/12/2010 confirment ce manque de spécialistes au sein de presque tous les hôpitaux des grands centres urbains dont, entre autres, ceux des communes de Aïn Boucif, Tablat et Ksar El Boukhari.A titre d’exemple, l’hôpital de Aïn Boucif, distant de plus de 90 km au sud du chef-lieu de la wilaya, ne dispose que de 3 médecins spécialistes pour une population dépassant 106 000 habitants. Celui de Tablat compte parmi son effectif 18 spécialistes pour une population de 96 048 habitants et Ksar El Boukhari, 26 spécialistes pour 159 085 habitants. Quant au flux de malades, un nombre de 132 848 patients ont été recensés dont 124 911 ont reçu des soins parmi lesquels 6768 ont été hospitalisés dans les six hôpitaux que compte la wilaya.

La carence en médecins spécialistes a généré 892 cas transférés hors wilaya. En raison du manque de pédiatres, le taux de mortalité infantile de bébés de 0 à 1an a atteint 26,9% et ceux de 0 à 28 jours 19,8%. Ce sont là des chiffres très élevés par rapport à la moyenne nationale. Pour ce qui est de la gynécologie obstétrique, environ 100 femmes sur 100 000 succombent au cours de l’accouchement. Par ailleurs, le concours des médecins du SAMU à domicile est appréciable. Au premier semestre 2010, on a noté 2807 interventions et 123 évacuations vers l’hôpital Mohamed Boudiaf de Médéa. Cette unité sanitaire mobile est devenue d’une grande utilité pour les cas graves. Elle mérite d’être élargie aux autres agglomérations importantes de la wilaya.

Certes, on ne peut pas omettre les efforts déployés par le personnel médical et paramédical de la wilaya pour améliorer constamment la couverture sanitaire et également répondre aux besoins grandissants des populations, mais en attendant, les malades continuent de subir les conséquences du déficit en spécialistes dans des conditions pénibles pour être acheminés vers les hôpitaux de Médéa, Blida ou encore d’Alger. Les plus chanceux par leur fortune se rabattent sur le secteur privé installé hors wilaya. Nous avons essayé à maintes reprises de nous rapprocher du DSP de la wilaya de Médéa afin de connaître sa stratégie pour combler ce déficit, mais en vain. Entre-temps, des vies humaines sont perdues tous les jours et les responsables de ce secteur sont appelés à lutter contre cette carence dans l’immédiat.

Abdelkader Teta

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