Santé Maghreb en Algérie -


encart_diam

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_dafra

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions

Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse

Revue de presse

Médicaments produits localement : pas de levée de l'interdiction d'importation

Le quotidien d'Oran | Algérie | 17/01/2011

La mise en œuvre de la circulaire relative à la distribution des médicaments aux officines par les fabricants a été différée à 2012. L'annonce a été faite, hier, par le ministre de la Santé au cours de sa rencontre avec les producteurs des médicaments. «C'est en consultation avec le Premier ministre que j'ai décidé de différer l'entrée en vigueur de la circulaire qu'il a signée en mai dernier relative à la distribution des médicaments aux officines par les fabricants », a déclaré hier Djamel Ould Abbas à la presse. La raison de ce report est que, selon le ministre, «les fabricants ne se sont pas mutualisés».

Il annonce ainsi la mise en place durant l'année 2011 d'un système « pour mutualiser tous les effets de cette distribution ». Parce qu'estime-t-il «la distribution est un métier, ce n'est pas n'importe quoi ». Il existe sur le terrain 560 distributeurs. « C'est déjà beaucoup », dit-il en affirmant l'existence de 8.000 officines. Il rappelle que le décret portant création d'une agence nationale du médicament est au niveau du secrétariat général du gouvernement (SGG).

La réunion tenue hier au siège du ministère de la Santé a été présentée par Ould Abbas comme étant une parmi « un cycle de tant d'autres inscrites dans le cadre de la mise en œuvre d'une politique du médicament pour laquelle je privilégie la consultation, la transparence et l'écoute ». Si le médicament exige tout cet intérêt, c'est parce que, dit-il, « c'est un produit stratégique, qui relève même de la souveraineté nationale ». Ould Abbas énonce trois objectifs à atteindre dans ce cadre. « D'abord, il s'agit de mettre le malade à l'abri des pénuries en luttant contre. La transparence nous a fait toucher du doigt pas mal de dysfonctionnements », explique-t-il. Le deuxième objectif visé par la tutelle est «la promotion de l'industrie nationale du médicament». « C'est pour cela que vous êtes là, vous êtes le premier maillon d'une chaîne qui a connu des hauts et des bas », dira-t-il à l'adresse des producteurs. Il leur promet «tout le soutien de l'Etat dans votre démarche afin de diminuer progressivement la dépendance du pays de l'étranger. On n'aura pas une indépendance totale parce que ça n'existe pas dans le monde mais elle sera nettement diminuée.» Troisième et dernier objectif du ministre est « d'atteindre à l'horizon 2014-2015, 70% de couverture du marché par la production nationale (aujourd'hui nous sommes à 35-36%) ». Ould Abbas est convaincu que «c'est faisable après les études élaborées par le ministère, l'écoute des producteurs et notre décision d'impliquer tous les producteurs nationaux y compris ceux qui sont en partenariat avec des étrangers».

«On ne reviendra pas sur l'interdiction»

Le ministre souligne que l'interdiction d'importation des médicaments produits localement prise en 2009 ne sera pas remise en cause. « On ne reviendra pas là-dessus ! », affirme-t-il. Il explique qu'«il ne s'agit pas d'interdire des produits sans en couvrir les besoins locaux, les producteurs se sont engagés à le faire ». Ce sont 444 médicaments qui sont interdits à l'importation depuis qu'un certain nombre l'a été dernièrement calculé aux 359 autres qui l'ont été en 2008. Il dresse le tableau de cette interdiction: « Nous avons trois listes, il existe un produit qui est fabriqué par au moins trois fabricants, autorisation est donnée pour l'importation d'un tiers de la demande ; 98 médicaments sont fabriqués par au moins deux producteurs qui n'arrivent pas à couvrir le marché local, il y aura alors les deux tiers qui seront fabriqués ici et on donnera le feu vert pour l'importation d'un tiers ; dans une 3ème liste, nous avons 216 médicaments produits par un seul fabricant, donc un tiers est produit ici et les deux tiers sont ouverts à l'importation. » Il existe 98 unités de fabrication pharmaceutique et 1281 produits sont enregistrés pour la fabrication locale dont 23% contenus dans la nomenclature nationale. 80% des produits locaux sont des génériques.

«C'est un problème d'une complexité terrible»

Il note aussi que pour assurer la couverture des besoins du marché local, il est exigé la signature d'une lettre d'engagement par le premier responsable de l'entreprise productrice. En cas de manquement, les concernés seront mis sur liste rouge. « En 2011, c'est une nouvelle vision pour que tout le monde trouve son compte, le malade en premier. Ce n'est ni l'huile ni le sucre, c'est beaucoup plus important, c'est la vie et la mort », souligne Ould Abbas encore. Il reconnaît quand même que « c'est un problème d'une complexité terrible ». Dans son évaluation de la liste interdite en 2008, le ministre a trouvé que 19 d'entre ces médicaments n'étaient pas produits localement en raison de l'existence de produits similaires. « On n'interdit pas à l'importation un produit qui n'est pas fabriqué localement, on doit éviter les pénuries, vous avez saisi la nuance ? », tente de convaincre le ministre.

L'Algérie a enregistré, en 2009, une pénurie de 158 médicaments. « Le gouvernement a débloqué 10 milliards DA pour couvrir ce manque. Nous ne voulons plus avoir de programmes d'urgence pour une couverture sur 3 mois. Nous tenons à ce que les stocks couvrent 6 mois », indique-t-il. Pour éviter les pénuries, les opérateurs devront fournir tous les trois mois un état de leurs stocks. Ould Abbas fait savoir qu'il existe au niveau du 4e étage de son ministère une cellule spécialisée qui enregistre toute contestation. « Si la contestation est justifiée, une décision est prise immédiatement », rassure-t-il.

Le ministre rassure les producteurs : « Vous serez traités tous à égalité, vous avez la possibilité de présenter votre programme et je suis là pour le valider selon les besoins du marché. L'Etat régalien est là pour vous accompagner dans vos investissements.» Il est fait état de l'existence de 120 projets depuis 2000 dont 39 nouveaux enregistrés en 2008. Sur les 120 projets, 45 sont restés à l'état initial « à cause du non respect des contrats ou de manque de moyens financiers ». Il annonce la tenue « dans les prochains jours » d'une réunion avec les importateurs suivie d'une autre avec les conditionneurs.

Aux producteurs dont les matières premières ont été bloquées au port faute d'autorisation de la franchise fiscale, Ould Abbas a déclaré à la presse que «ça m'a été signalé, immédiatement le feu vert a été donné pour libérer les produits». Les producteurs bénéficient, selon lui, de facilitations douanières et bancaires.

par Ghania Oukazi

Plus d'articles Algérien - Plus d'articles panafricains


Une question ? Une remarque ? Contactez-nous ?

AlgérieSanté Maghreb en Algérie
Le guide de la médecine et de la santé en Algérie


CARTE DU SITE




Connaissez-vous tous les sites web médicaux édités par APIDPM ?

Médecine d'Afrique noire électroniqueMédecine du Maghreb électroniqueOdonto-Stomatologie électronique

www.santetropicale.com - Le guide de la médecine et de la santé tropicalewww.pediatrieafricaine.com - Pédiatrie africaineRencontres Africaines de Nutrition Infantile (RANI)www.sm2ea.com - Santé de la mère et de l'enfant en AfriquePaludisme d'Afrique noirewww.sorlaf.com - Société d'ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale des pays d'Afrique Francophone


Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !