Pour ce qui est des médecins généralistes, la couverture n’est pas très loin de la norme nationale (un pour 1 708), avec un praticien pour 1 515 habitants. Là par contre le nombre de ceux activant dans le secteur public représente 77 % des 431 praticiens. Pour ce qui est des chirurgiens dentistes, les secteurs public et privé se partagent à parts égales les 237 spécialistes en la matière. Il faut dire que là, la couverture est au-dessus de la norme nationale. Actuellement, il y a un dentiste pour 2 756 habitants, contre un pour 3 646 à l’échelle nationale. Quant aux paramédicaux, l’essentiel des 1 559 agents (99 %) activent dans le secteur public. Ce nombre représente un paramédical pour 419 habitants, alors que la norme nationale est de un pour 367.

Les structures sanitaires publiques de la wilaya jouissent de 3 établissements hospitaliers (Jijel, El Milia et Taher), d’un établissement hospitalier spécialisé dans la rééducation (Texenna), 6 de santé de proximité (Jijel, Ziama Mansouriah, Djimla, Taher, Ouled Askeur et Sidi Marouf), et enfin une école de formation paramédicale à Jijel, qui n’est autre que l’ancien hôpital. Les trois hôpitaux de la wilaya sont actuellement d’une capacité de 947 lits, dont 51 % se trouvent au chef-lieu de wilaya. Le secteur devrait s’enrichir de 300 nouveaux lits après la réalisation de l’hôpital de Jijel (240 lits) et celui de Ziama Mansouriah (60 lits). Pour ce qui est du programme déjà inscrit, et qui est en cours de réalisation, on relèvera un centre de désintoxication, deux centres de santé (El Kennar et Oudjana), une polyclinique (Jijel), un centre d’hémodialyse à El Milia et un autre à Taher.

Fodil S.