Cette "restriction" rend "impossible la prise en charge" de tous, et le suivi de l’évolution de leur maladie par le médecin traitant, certains de ces malades ne disposant même pas de dossier médical ni de carte de suivi, ajoute la même source.
Le médecin-chef du service de médecine interne déplore, pour sa part, "le manque de campagne d’information et de sensibilisation" des citoyens sur "les dangers que représentent le diabète et les complications" qui peuvent en découler en cas de non-suivi. Il a estimé que le mouvement associatif "ne joue pas pleinement son rôle" alors que l’Etat "consent des sommes colossales pour la prise en charge médicale des malades".

Pour sa part, le médecin du centre Ramadine rassure que le diabète "ne prend pas de proportions alarmantes" dans la wilaya "au regard de l’hygiène et des habitudes alimentaires de ses habitants".
Il a regretté, toutefois, la négligence dont font preuve certains malades dans le suivi de leur traitement et du respect des régimes qui leur sont appliqués.