Selon nos informations, des lots de médicaments sont bloqués au niveau du port d’Oran pour une histoire de dépassement du tiers de vie (en fait, le Risperdal solution n’expirera que dans deux ans). La validité est encore en vigueur et nous ne comprenons pas pourquoi ce médicament a été mis «sous scellés» par le ministère de la Santé.Si au moins il y avait un équivalent, on compenserait ce manque. En attendant, on assiste, impuissants, au dépérissement de la santé de nos enfants. «Pour les plus lotis des parents, ce médicament (1 flacon contient un mois de traitement) est ‘‘importé’’ clandestinement du Maroc, avec tous les risques encourus pour un produit délicat.»

Les familles dont les enfants souffrent atrocement ne comprennent pas pourquoi le ministère de la Santé ne signerait-il pas une dérogation et redonner ainsi de l’espoir à une frange de la société que la nature n’a pas gâtée ?En attendant la prise de conscience du ministre sur ce cas, des enfants s’éteignent à petit feu. «Levez l’embargo sur le Risperdal solution M. le ministre, il y va du destin de nos petits !», clament en pleurs les parents de malades.

Chahredine Berriah