Organisée par l'association ‘Errazi de Blida', cette journée d'étude a permis aux spécialistes qui s'y sont rencontrés, de parler des difficultés qu'ils rencontrent dans la prise en charge des femmes ayant des grossesses à risques élevés qui peuvent déboucher sur le décès de la mère ou du bébé lors de l'accouchement. Mais même si les médecins arrivent à les sauver, il y a toujours les autres risques, comme les maladies chroniques, l'accouchement prématuré ou des problèmes de santé qui les accompagnent durant le restant de leurs vies, comme les difficultés respiratoires ou une croissance anormale des fonctions intellectuelles. Ainsi, nous apprenons que la première cause de mortalité chez la femme enceinte en Algérie demeure les hémorragies pendant la grossesse ou au cours de l'accouchement, suivies de l'hypertension artérielle, surtout dans les régions de l'intérieur où un manque flagrant de gynécologues se fait sentir. Afin de juguler un tant soit peu cette tendance, les participants préconisent la généralisation de la prévention et du pronostic précoce de toutes les pathologies liées aux grossesses.

par T. M.