De plus, de nombreux citoyens considèrent le sida comme une maladie de la honte vu la nature des causes de sa transmission (sexuelle). Et ce, emême si elle peut être transmise par d’autres modes de contamination déjà connus.Généralement, le dépistage de cette maladie se fait après un diagnostic effectué par un médecin, lequel exige des analyses pour écarter ou confirmer certaines pistes de maladies.Entre autres, les analyses effectuées sur le sang collecté dans le cadre de l’alimentation des banques de sang peuvent dévoiler également la présence de cette maladie d’autant que ces analyses sont automatiquement effectuées par le personnel concerné. Si, au niveau de la wilaya de Aïn Defla, il existe peu de personnes atteintes, les actions de sensibilisation se poursuivent régulièrement à travers des rencontres qu’organisent les associations ou les organisations d’étudiants au niveau de nombreuses communes ainsi qu’au niveau du centre universitaire, des établissements scolaires et autres lieux.Les maisons de jeunes s’impliquent quant à elles davantage pour mieux sensibiliser les jeunes aux effets de cette maladie et les informer sur les mesures à prendre pour éviter la contamination. Des psychologues interviennent souvent sur les phénomènes ayant des répercussions sur la vie de cette catégorie de la population.Par ailleurs, au niveau de la wilaya de Chlef, wilaya avoisinante, cette maladie continue d’inquiéter les autorités de la santé d’autant que les statistiques disent que cette wilaya a enregistré 50 cas de personnes atteintes par cette maladie, et ce, depuis son apparition. Pour cette année seulement, 7 nouveaux cas ont été détectés dans cette wilaya. Ces personnes âgées entre 25 et 54 ans sont actuellement prises en charge au niveau de l’hôpital d’EL Kattar à Alger. Une femme atteinte vient de trouver la mort vu son stade de maladie jugé avancé. Le centre de dépistage opérationnel au niveau du Haï Bensouna situé à la sortie ouest de Chlef et qui offre un service anonyme et gratuit n’attire pas les citoyens à cause du manque de sensibilisation de la population.Les spécialistes disent qu’il faudrait un travail de terrain pour persuader les citoyens d’effectuer des analyses de dépistage.

Madani Azzeddine