Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
La Tribune | Algérie | 28/11/2010
D’où l’importance d’une bonne hygiène de vie, d’une alimentation saine et équilibrée et de la nécessité de pratiquer de l’exercice physique pour bien se prémunir.
Des mécanismes physiologiques nous protègent contre le froid : cependant, au cas où notre système thermorégulateur serait déficient, à cause, entre autres, de maladies ou d’un changement de température trop brutal, nos vaisseaux sanguins se contractent et d’autres phénomènes associés se produisent, entraînant des effets nocifs pour notre santé. L’inhalation d’air très froid, les allergies (aux animaux, à la poussière, aux moisissures et autres), l’exposition à la fumée du tabac, la mauvaise qualité de l’air intérieur et extérieur et le stress sont également la source d’allergies respiratoires. De même, le respect de l’hygiène et des mesures de prévention demeurent primordiaux, comme le lavage des mains, la désinfection et le nettoyage des surfaces ainsi que l’aération des locaux.»
Les infections respiratoires aiguës basses sont courantes surtout chez les enfants de moins de cinq ans. Elles constituent une cause importante de mortalité dans la mesure où les statistiques font état de 200 décès pour 100 mille habitants. On estime que 165 000 enfants de moins de cinq ans meurent chaque année dans le monde d’infections respiratoires basses dues au tabagisme passif. Selon les statistiques, presque 50% des enfants consultent en pédiatrie pour une infection respiratoire, une pathologie de plus en plus fréquente en Algérie. L’idéal pour les personnes atteintes d’infections respiratoires est de consulter au plus vite et de suivre un
traitement approprié pour éviter des complications qui peuvent être fatales. Etant donné l’origine le plus souvent virale des infections respiratoires (80%), la prescription d’antibiotiques ne se justifie pas. Or, il est constaté que plus de 75% des ordonnances de nos praticiens recommandent des antibiotiques en guise de traitement. Cette importante discordance entre les recommandations mondiales et les pratiques des médecins généralistes concernant la prescription d’antibiotiques dans les infections respiratoires peut avoir des effets néfastes sur la santé. Diminuer la prescription d’antibiotiques est l’un des objectifs phares du programme national de lutte contre les infections respiratoires aiguës.
Par Amel Bouakba
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.