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El Moudjahid | Algérie | 30/11/2010
Cette session, initiée par la direction de la prévention du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a pour but de susciter l'intérêt du corps médical de cette wilaya autour de cette pathologie qu'est la dracunculose, "une maladie inexistante dans notre pays, mais très répandue dans quelques pays d’Afrique subsaharienne limitrophes à l'Algérie", a expliqué la sous directrice au ministère de la Santé, chargée des maladies transmissibles et l’hygiène du milieu, Dr. Ghania Merbout.
L'objectif des organisateurs de cette session de formation est de sensibiliser les médecins et infirmiers de Ghardaia sur cette pathologie, appelée également la filariose de Médine, et sur le cycle biologique du parasite responsable de cette maladie, a précisé Dr. Merbout.
"Nos médecins doivent prendre connaissance de cette maladie méconnue en Algérie, s'intéresser à son mode de transmission, à son dépistage et les méthodes de prévention, notamment dans le sud Algérien, où résident des immigrants clandestins venant des pays où cette affection y est endémique", a soutenu Dr.Merbout.
Animée par des médecins spécialisés dans les maladies tropicales, cette session de deux jours comporte une série de communications afférentes à la pathologie, particulièrement la situation épidémiologique dans le Monde, les manifestations cliniques, le cycle biologique du parasite et de l’hôte intermédiaire, ainsi que la stratégie de prévention et le traitement qui reste toujours l’extraction ou l’extirpation traditionnel du ver.
La Dracunculose est une maladie très ancienne, endémique dans des villages et zones rurales isolées des pays d’Afrique subsaharienne, a-t-on signalé.
Elle se contracte après ingestion d’eau contaminée contenant des cyclops qui, libérées dans l’estomac, vont donner des vers adultes dans les zones sous cutanées, a-t-on expliqué lors de cette rencontre.
Les zones les plus fréquemment infectées sont les mains et les pieds sous forme de tuméfactions inflammatoires, et les symptômes de l'infection comprennent le prurit, les nausées, les vomissements pouvant s’accompagner de diarrhées.
Pour se soulager, le malade rejoindra un point d’eau pour y immerger son pied endolori. L’eau fraîche, en même temps qu’elle apaise la douleur, provoque la contraction du ver femelle qui entraîne l’expulsion de centaine de milliers d’embryons qui infectent à leurs tours d’autres personnes qui boivent l’eau infectée où se lavent, a-t-on expliqué.
Des sessions de formation similaires seront organisées dans d’autres régions du sud du pays pour sensibiliser et initier les praticiens et les infirmiers au diagnostic de la maladie.
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