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La nouvelle république | Algérie | 21/11/2010
En Algérie comme dans le monde, les vecteurs de la rage sont le chien dans presque 90% des cas. Le Dr Soufi Abderrezak de l'Institut Pasteur d'Algérie, qui est un expert dans ce domaine, affirme que la rage est une maladie mortelle à 100% et qu’une vaccination ou une sérovaccination après des morsures occasionnées par un animal suspect de rage doit être strictement observée. Les 8 cas recensés cette année en Algérie sont dus aux morsures des chiens errants à l’exception d’un seul cas causé par un chien domestique, laisse entendre notre interlocuteur. En 2009, l'Algérie a enregistré 19 cas répartis à travers 12 wilayas du centre et du nord du pays, en raison de la forte densité canine, autrement dit, la plupart des foyers où on a recensé de plus en plus de chiens errants.
Toutefois, environ 100 000 morsures ont été enregistrées en 2009 apprend-on, auprès du Dr Soufi Abelrezak. Et d’ajouter que ce nombre ne cesse d’augmenter puisqu’il est passé de 58 000 en 2 000 à 80 000 en 2005 et pratiquement 100 000 cette année. La rage, qui demeure un problème de santé publique, «nécessite une large campagne informative et une collaboration etroite entre les departements de la santeéde l’agriculture et des collectivités locales», insiste le Dr Soufi. La vaccination et la sérovaccination sont les seules armes pour éviter de mourir de la rage. Malheureusement, «il y a, parfois, un retard dans la prise en charge de la rage et l’abandon de la vaccination, sachant que le mordu doit se soumettre à une série de vaccinations suivies par des rappels. Ilfaudrait entreprendre des actions dans les écoles et les mosquées pour l'education et l'information de la population sur ce fléau qui, danscertains pays, appartient déja au passé», a-t-il indiqué.
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