Les grossesses suivies étant du ressort de la maternité centrale qui dispose de plus de commodités et d’équipements appropriés. Ayant fait l’objet d’une attention soutenue, la maternité de Tiaret, la seule qui continuait à offrir ses services aux patientes de toute une région, périclitait à vue d’œil non sans induire avec ce triste constat une déperdition réelle au point où certains l’ont qualifiée de «couloir de la mort» voire de «mouroir» pour d’autres.

Étude appropriée

Le chef de l’exécutif qui effectuait, il y a quelques mois, une visite sur les lieux, avait préconisé le lancement d’une étude appropriée pour sa réhabilitation selon les normes OMS en vigueur. M.Chegouri, directeur de wilaya de la santé, dans son exposé devant l’exécutif, a déclaré qu’«une enveloppe de 160 millions de dinars a été dégagée pour la conduite de ce projet de réfection», l’énième du genre faut-il le souligner. Souffrant du point de vue médical d’un manque d’encadrement du fait du départ de spécialistes vers le privé, la maternité «Fatma Zahra Aourai» a été renforcée par l’apport de gynécologues (six au total) dont deux de la nouvelle mission médicale chinoise, nonobstant les médecins conventionnés. Le DSP, dans une déclaration à El Watan, fait savoir que «l’idéal reste la réalisation de maternités rurales dans les zones comme Rahouia ou Sonatiba pour atténuer la pression exercée sur Tiaret où l’on enregistre jusqu’à 35 accouchements par jour».

Fawzi Amellal