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El Watan | Algérie | 25/11/2010
Bien qu’aucun chiffre officiel ne puisse être recueilli sur la question, les observations des médecins du centre de Santé d’Ibn Sina suffisent pour tirer la sonnette d’alarme sur le danger de santé publique encouru par les déshérités de Cheklaoua. «Nous constatons des maladies de peau, des infections et des maladies respiratoires qui touchent les enfants de ce bidonville», remarque un médecin du centre qui a eu à traiter plusieurs cas. Les médecins, tout en se réservant d’être alarmistes, évoquent des cas de MTH.
Droit à un environnement plus salubre
«Ma fille a quatre ans et les boutons qu’elle a sur la tête et les bras se sont manifestés chez les enfants de mon voisin», nous dit M.Benadjila, qui vit dans une maison d’une pièce au bord de ce que l’on appelle «Oued Essebkha», soit le déversement des eaux usées qui constitue un nid favorable à la prolifération d’insectes et d’animaux nuisibles.
Ces maladies sont de toute évidence dues au manque d’hygiène, les enfants étant souvent en contact avec les décharges sauvages, constituées d’ordures produites par les familles du bidonville et qui entourent tout le secteur d’habitation. La collecte des ordures ne se fait pas d’une manière régulière, à en croire les habitants qui remarquent que c’est le propriétaire de la station-service limitrophe qui prend, souvent, à sa charge, les frais de nettoyage. «Cela ne sert qu’à repousser la décharge que les autorités n’arrivent pas à éradiquer», déclare le gérant de cette station se trouvant au pied de la passerelle de Haï Daya et qui se plaint également du comportement des habitants qui ne font aucun effort pour jeter leurs ordures plus loin.
Concernant la collecte, la DHA précise que le secteur relève de la commune d’Es-Sénia, en ajoutant que les habitants des bidonvilles ont droit à un environnement plus salubre. Des sources ont expliqué, en outre, que l’APC d’Es-Sénia a programmé des collectes, mais cela reste insuffisant.
Rafika A.
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