Cette rencontre scientifique qui verra la participation de prés de 300 praticiens spécialistes sera encadrée par des experts algériens et français.
L’état des lieux de cette pathologie, son traitement et sa prise en charge seront débattus au cours de cette manifestation scientifique internationale.
L’Algérie compte 300.000 épileptiques soulignera le professeur Sadi Belouiz, président de la ligue algérienne contre l’épilepsie.
Cette maladie, dira le Pr. Belouiz, se présente sous plusieurs formes et atteint les enfants. Mais elle peut survenir à l'âge adulte. Elle reste une pathologie difficile à diagnostiquer, parce que tabou.
Il faut savoir que les patients ou parents des enfants atteints n'ont recours aux neurologues que tardivement.

Selon le Pr Belouiz, le diagnostic précoce permet la guérison dans 80 % des cas, les crises d'épilepsie qui surviennent généralement chez l'enfant sous forme d'absences, des pertes de connaissance brèves qui peuvent avoir lieu de façon répétitive en une seule journée.
« Le diagnostic de cette pathologie, se fait grâce à un interrogatoire que le médecin mène avec le sujet adulte ou les parents de l'enfant. Certaines idées fausses véhiculent l'idée que l'épilepsie est une pathologie incurable » souligne le spécialiste. Et d’ajouter qu'un traitement chimique ou un traitement chirurgical permettent la guérison totale.
Dans des cas ou les lésions cérébrales sont importantes, le traitement peut durer une quinzaine d'années, tient à préciser le Pr. Belouiz qui insiste sur la prise en charge précoce de cette maladie neurologique qui reste encore tabou.

Kamélia H