Cette rencontre, la troisième du genre, a pour objectif "d’aborder de nouvelles approches d’ordre diagnostique et thérapeutique afin de prodiguer des soins de qualité pour le malade", a indiqué le coordinateur pour l’est algérien, Dr Mohamed-El Hadi Khengui, à l’ouverture des travaux de ces assises de deux jours, tenues à l’université Emir-Abdelkader à l’initiative du bureau de wilaya du Syndicat national des médecins généralistes de santé publique (SNMGSP), en présence d’une assistance composée de professeurs spécialisés et de praticiens de la santé publique.

Le Dr Khengui a précisé, dans ce contexte, que la douleur qui demeure le premier motif de consultation du citoyen, reste une "préoccupation majeure", d’où la nécessité de "multiplier ce genre de rencontres qui contribuent à assurer la formation continue et, partant, à renforcer le potentiel pratique et théorique des médecins généralistes traitants".
De son côté, le Dr Saïd Hamlaoui, praticien privé, a souligné l’importance de la prévention du patient des agents pathogènes à même de favoriser l’apparition de douleurs.
"Le tabagisme, l’alcool et le recours à une automédication souvent irréfléchie et qui ne tient pas compte des contre-indications et autres effets indésirables, comptent parmi les facteurs qui causent inéluctablement des douleurs", a-t-il ajouté.

Les douleurs ont un impact important sur la vie des patients et exigent, de ce fait, une prise en charge aussi bien préventive que curative, a souligné pour sa part le Dr. Saïd-Eddine Becila, président du comité d’organisation de cette rencontre.

Cette prévention doit être globale et étendue à tous les aspects qui ont une influence directe sur le patient dans son milieu naturel, notamment pour les maux chroniques comme les douleurs thoraciques en pneumologie, cardio-thoraciques, pelviennes, abdominales, zostériennes, ont souligné, tour à tour, les animateurs de ce rendez-vous médical auquel ont participé des maîtres assistants, des professeurs de médecine et des médecins chefs de services du CHU Benbadis, en plus de praticiens du secteur privé.

"De nombreux patients affirment se sentir seuls face à la douleur, alors que certains d’entre eux pensent que cette douleur affecte leurs relations familiales", a fait observer, de son côté, le Dr. Drifa Batoul, une praticienne privée qui a contribué à l’organisation de ce symposium médical.

C’est dire, a-t-elle estimé, toute l’importance qu’il s’agit d’accorder à sa prise en charge.