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Le quotidien d'Oran | Algérie | 14/10/2010
Le président de cette association, le professeur Rayane, s'appuiera sur des données qui traduisent le mal qu'endurent les dialysés qui espèrent un jour recevoir un rein et retourner à une vie normale. Par ailleurs, dans les trois dernières années seulement, 300 patients ont été transplantés, loin des estimations du programme de greffe des reins du ministère de 2007 dont l'objectif est d'atteindre le chiffre de 500 greffes au minimum par an. La greffe à partir de donneurs encéphaliques (cadavres) représente seulement 0,7 % du programme national. Dans d'autres pays, indiquera le professeur Rayane, le taux des donneurs est estimé à 70%, voire même à 85% en France et en Espagne. Cela dit, nuance le professeur, le citoyen ne peut répondre favorablement s'il n'est pas sensibilisé sur la question et si les conditions n'y sont pas.
Le conférencier espère que l'ouverture prochaine de l'Institut de rein dans la ville de Blida, qui se fixe de faire de la recherche ainsi que la greffe des reins, devra en partie apporter sa contribution, mais regrette que ledit Institut public, qui abritera aussi l'Agence nationale de transplantation, connaît un rythme long dans sa construction. Le conférencier estime que la transplantation d'organes doit être une activité réservée au secteur public qui assure transparence et équité dans l'attribution des organes.et que cela soit gratuit pour décourager toutes tentatives malsaines. Il a tenu à clarifier que dans notre pays la loi est sévère en ce qui concerne les transplantations. D'ailleurs, l'Association demande à ce qu'il y ait un allégement de la loi 85-05 relative à la transplantation afin qu'elle puisse permettre aux parents de 2ème degré (oncles, tantes...) de pouvoir faire don d'organes à un proche malade.
par Salah-Eddine K.
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