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Le quotidien d'Oran | Algérie | 27/09/2010
Représentant 19,7% des décès, selon les statistiques de 2008, les maladies circulatoires sont déclarées à 80% en milieu hospitalier et entre 15 et 20% à domicile. Les différents cas signalés au niveau des wilayas du pays montrent que 44% des sujets sont âgés de 60 ans et plus tandis que la mortalité infantile représente un peu plus du quart du total des décès.
Le chef de service cardiovasculaire à l'hôpital central de l'armée (HCA) d'Alger, M. Abdelkrim Lounès, cité par l'APS, tire la sonnette d'alarme sur l'évolution de la situation qui risque de poser à l'avenir le problème de prise en charge.
«Le nombre de malades va encore augmenter», explique le professeur, «et il faut qu'on soit prêt à les prendre en charge». Intervenant lors de la 2ème journée de chirurgie cardiovasculaire du HCA, ce spécialiste souligne que la chirurgie de la valve mitrale et celle des coronaires, objets de la journée, sont fréquemment réalisées dans le pays. «Ces deux pathologies sont très répandues et vont encore augmenter de plus en plus avec le temps», a-t-il ajouté. «Le nombre de malades opérés dans les structures du HCA a atteint les 2.000 en 8 ans à raison de 1.200 pour les coronaires et 800 pour la chirurgie vasculaire», selon le chef de service cardiovasculaire au HCA, qui précise que cet établissement où est exercée la chirurgie cardiovasculaire depuis 8 ans est «maintenant une structure autonome dans la chirurgie des valves et des coronaires», ce qui a eu pour effet, a-t-il dit, la réduction du transfert des malades vers l'étranger. La non déclaration des causes de décès à domicile et la mauvaise coordination entre les secteurs concernés constituent aussi un problème pour les spécialistes, qui estiment que les déclarations des décès aident à une meilleure prise en charge des malades et la définition des priorités de chaque région.
par Mokhtaria Bensaâd
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