Cette maladie qui altère donc, le cerveau, entraînant la perte de ses fonctions supérieurs tel l’ouïe, la parole, la mémoire et enfin l’analyse de l’image qui se répercutent sur le comportement à adopter face aux situations, reste pour le moins, méconnue par le grand public, en dépit de ses répercutions sur le patient, lui même, et sa famille, d’autant plus qu’il n’existe pas de traitement pour cette maladie, si ce n’est la ralentir.

Aussi, dans un souci de vulgariser cette pathologie, considérée par les spécialistes comme étant une forme de démence, l’Association Locale Alger Alzheimer (ALAA) a organisé, jeudi dernier, à la Cité des sciences, la 1re journée de l’association locale, et ce, à l’occasion de la commémoration de la 13e journée mondiale de la maladie d’Alzheimer.

Au cours de cette manifestation, les Professeurs Masmoudi Ahmed Nacer, Tazir Mériem ainsi que Ma Bakir reviendront sur les symptômes de la maladie et son coût social, si l’on sait que le patient devient une charge pour sa famille. Ils insisteront ainsi sur l’importance de créer des centres d’accueil de jour pour cette catégorie de malades qui représentent un fardeau pour les accompagnateurs. Ils évoqueront également l’expérience du service neurologique du CHU de Bab El Oued ainsi que la prise en charge psychologique du patient et de sa famille. Il faut dire que cette maladie n’est pas considérée comme étant une pathologie chronique.

Cette association, pour rappel, créée en 2005, œuvre pour la création d’un centre spécialisé pour la prise en charge de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ainsi qu’un statut pour les aidants ou les accompagnateurs.