Il a indiqué par ailleurs que « l’Algérie est classée parmi les pays de la région MENA où seulement 7% des malades ont accès au traitement, alors que ce taux est supérieur à 30% dans des pays aux moyens financiers limités d’Afrique subsaharienne. Cet état de fait pose des interrogations sur l’efficacité des politiques d’accès au traitement du VIH chez nous ne correspondant pas aux importants moyens consentis ». Qualifiée de dramatique, cette situation intervient à la veille de la participation de l’Algérie à la 18e Conférence internationale sur le sida prévue du 18 au 23 juillet 2010 à Vienne (Autriche). C’est l’association AnisS de lutte contre les IST/sida et de promotion de la santé qui représentera l’Algérie à cette importante réunion biennale, à laquelle prendront part plus de 20 000 professionnels et militants du VIH/sida du monde entier, ajoute notre source.

Un important rendez-vous qui sera inauguré par M. Ban Ki-moon, secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, en présence des personnalités de haut rang telles que l’ancien président américain Bill Clinton. « Rights here, rights now », (les droits ici et maintenant, ndlr) est le slogan retenu pour l’édition de cette année. Dans les bagages de l’association AnisS, plusieurs interventions à travers lesquelles elle présentera son expérience ayant trait au soutien des personnes malades.

Par M. F. Gaïdi