Près de 36 communications, portant principalement sur le thème « déficience mentale et handicap social » et également sur ceux relatifs à « la pharmacothérapie de la schizophrénie » et à « la prise en charge de la dépression », seront présentées à ce congrès, suivies de nombreux débats afin d’essayer d’apporter des réponses à ce « grave problème qui touche près de 10% de la population du pays», selon l’éminent spécialiste qui a saisi cette occasion pour appeler l’Etat, la société, la famille à apporter une aide conséquente et variée à cette catégorie de malades dans le besoin. En effet, compte tenu de leur handicap, ajoute-t-il encore, ces personnes ont besoin d’une aide et d’un soutien social que seul l’Etat est en mesure d’apporter en quantité et en qualité, notamment à travers des mesures d’assistance sociale. Le professeur Tedjiza devait ensuite évoquer les divers aspects du problème du handicapé avec sa maladie (neurologiques, psychiatriques, psychologiques et sociaux, prise en charge médicale et psychologique) en mettant en relief le souci constant de la préservation de sa dignité. A ce propos, il a souligné particulièrement l’apport thérapeutique du travail et de la réalisation sociale concernant l’intégration/réinsertion des handicapés, en plaidant pour la mise en œuvre de formules adaptées, car affirme-t-il, il faut éviter toute forme de stigmatisation, d’exclusion de cette catégorie de personnes qui doit avoir les mêmes droits que les autres citoyens. C’est une question de justice.

D’importantes communications ont été présentées par les nombreux médecins et spécialistes en psychiatrie et psychologie sociale au cours de la matinée, suivies de débats intéressants sur les voies et moyens à même d’assurer une bonne prise en charge des handicapés, jeunes et adultes.

Le mouvement associatif n’a pas été en reste, en apportant aussi sa contribution à l’ouvrage, à travers la communication de Mme Yahiaoui-Maouche, responsable psychopédagogique de l’association d’aide aux handicapés mentaux.

Mourad A.