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Revue de presse

Près de 50 000 cas d’envenimation scorpionique enregistrés chaque année en Algérie : nécessité de créer un institut spécialisé à Biskra

La Tribune | Algérie | 27/06/2010

Problème majeur de santé publique, l’envenimation scorpionique touche chaque année quelque 50 000 personnes à travers le pays. Les chiffres sont effrayants et renseignent sur un phénomène dangereux : en 2009, pas moins de 51 000 piqûres de scorpion, dont 52 mortelles, ont été recensées à travers le pays. Si le nombre de piqûres mortelles a régressé, (149 en 1999), il n’en demeure pas moins que l’envenimation scorpionique continue à faire des victimes. A tel point que le nombre élevé de piqûres scorpioniques place ce fléau en troisième position après les accidents de la route et le cancer.

La wilaya de Biskra, l’une des wilayas fortement exposées à ce problème, a été récemment le lieu d’un séminaire régional sur l’envenimation scorpionique. Une rencontre qui a regroupé les représentants des collectivités locales et des professionnels de la santé publique venus de 15 wilayas du sud et du sud-est du pays. L’occasion, pour les participants de plaider pour la création dans cette wilaya d’un institut spécialisé pour maîtriser ce fléau. Membre de la commission nationale de lutte contre l’envenimation scorpionique, le Dr Barkahoum Lamir a indiqué que «la création de cet institut dans une région particulièrement affectée par ce problème permettra de mener in situ des études et des recherches sur cet arachnide, à même d’en contenir les dangers». Cet institut travaillerait ainsi en coordination avec les instances concernées, dont l’Institut Pasteur d’Algérie, les organismes de lutte contre ce fléau et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique». Un projet qui suscite l’intérêt des autorités de la wilaya puisque, d’après le wali de Biskra, « des efforts sont menés pour la création de cet institut». De même, a-t-il dit, «il est déjà possible de commencer le travail par la création d’un groupe de recherche sur l’envenimation scorpionique au niveau du Centre de recherche scientifique et technique en zones arides». Pour sa part, le Dr Hassina Hellal, chargée du programme de lutte contre l’envenimation scorpionique au ministère de la Santé, a mis en exergue l’ampleur du fléau, abordant le coût quotidien d’une prise en charge d’un cas de piqûre scorpionique estimé entre 5 000 et 10 000 DA.

Selon elle, 64% des piqûres ont lieu à l’intérieur des habitations, d’où l’intérêt de consentir davantage en matière de sensibilisation en direction des populations pour améliorer les conditions d’hygiène et éviter de laisser apparaître des fissures sur les murs et le sol. Revenant aux statistiques, on notera que plus de 5 850 piqûres ont été enregistrées en 2009 à Biskra, dont 3 mortelles. Des chiffres qui placent cette wilaya juste derrière El Oued considérée comme le premier foyer d’envenimation scorpionique à l’échelle nationale. Il faut savoir toutefois que les risques d’envenimation scorpionique ne se limitent pas à la région sud du pays. Sont également touchées les wilayas des Hauts Plateaux, avec une extension sensible vers les wilayas du Nord. En tout, plus de 28 wilayas sont affectées par ce fléau. Sur les quelque 1 500 espèces de scorpions existant à travers le monde, quelques dizaines seulement possèdent un venin capable de constituer un danger pour l’homme. S’agissant des facteurs contribuant à l’augmentation du phénomène, on citera, l’absence d’hygiène qui aide à la prolifération de cet animal. Pour rappel, sur environ 5 millions de morsures de serpents, piqûres de scorpions ou d’insectes enregistrées chaque année dans le monde et causant la mort de 100 000 personnes, 40 000 décès sont en rapport avec une piqûre de scorpion. En Afrique, sur environ 1 million de personnes piquées par des scorpions chaque année, quelque 20 000 personnes succombent à ces envenimations.

Par Amel Bouakba

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