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Revue de presse

La promotion du générique reste insuffisante en Algérie

El Moudjahid | Algérie | 19/05/2010

La promotion du générique reste "insuffisante" en Algérie où le marché demeure dominé par le médicament innovant dit d’origine, en dépit de l’avantage économique du premier par rapport au second, ont estimé des participants à une journée d’étude sur le thème, organisée mardi à Tizi-Ouzou.

''Considéré, pourtant, comme une priorité de la politique nationale de santé publique, visant à garantir les soins pour tous, l’usage du générique continue de susciter, chez le patient, des réticences subjectives nécessitant, pour les vaincre, des campagnes d’information et de sensibilisation sur les avantages procurés par ce produit pharmaceutique de substitution'', a soutenu le Dr. Mansouri, représentant du Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP).

Parmi les facteurs limitatifs de l’utilisation du générique, il a cité ''les habitudes du patient favorisant la consommation du princeps au détriment du générique suspecté, à tort, de manque d’efficacité thérapeutique, pour la simple raison qu’il coûte moins cher que le médicament d’origine''.

Il a expliqué que cette différence des prix entre les deux types de médicaments est liée au fait que ''la tarification du générique n’intègre pas les frais de recherche supportés par le laboratoire producteur de la molécule d’origine, dont la reproduction est autorisée après l’expiration du délai de protection de son brevet''.

'Qu’importent le design de son emballage, ou le pays de sa fabrication, l’essentiel est que le générique ait la même efficacité que le produit qu’il remplace, pour soigner et soulager le mal pour lequel il est prescrit'', a souligné ce praticien, en assurant que ''la conformité du générique aux spécifications est garantie par la loi qui ne tolère aucune erreur en la matière, tant il y va de la santé publique''.

Il a tenu à relever, en matière de contrôle de la qualité des médicaments, que le LNCPP procède ''systématiquement à la vérification de chaque nouveau lot qu’il soit d’importation ou de fabrication locale, et peut être retiré du cycle de distribution en cas de défaut avéré''.
Selon lui, le générique permet de ''réduire substantiellement la facture des importations du médicament, offrant des économies pouvant aller jusqu’à 70% du produit innovant''.

A cet égard, le Dr Mansouri a mis en exergue le rôle incombant au réseau national de pharmacovigilance, regroupant l’ensemble des intervenants dans le marché du médicament (pharmaciens et médecins), en matière de collecte d’informations relatives à des médicaments qui ''présenteraient des effets inattendus'' par rapport à la notice d’indications .
Pour sa part, le DG de l’unité ''Biotic'' d’El Harrach, filiale du groupe Saidal, Dr Nouas, a axé son intervention sur le fait que ''le droit de substitution du générique au princeps prescrit par le médecin, conféré par la loi au pharmacien, demeure méconnu par ce dernier''.
Pour palier cette ''méconnaissance'', il a suggéré de ''dispenser une formation de qualité pour aider le pharmacien à jouer un rôle d’acteur incontournable dans la maîtrise du coût de la santé publique, et de remplir sa tâche de professionnel de la santé, et non pas un vendeur de médicament, notion péjorative utilisée pour désigner le pharmacien''.
Rétablissant cette ''image erronée'', il a considéré que ''la pharmacie est un espace santé, et non pas une épicerie de vente de médicaments''.

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