Le même spécialiste a mis l'accent sur le rôle du médecin généraliste qui est un élément essentiel dans la prise en charge du malade, surtout dans les régions reculées où il n'y a pas de spécialistes. En outre, et selon les chiffres communiqués par les institutions spécialisées, l'Algérie compte 10 à 14 malades atteints du cancer de la prostate pour 1.000 habitants, ce qui est quand même assez important. Concernant le traitement, le Pr. Adjali lance un appel à la Caisse de sécurité sociale afin qu'elle inscrive cette pathologie dans la liste des maladies chroniques car celui qui en est atteint doit suivre un traitement pour le reste de sa vie, un traitement qui revient à au moins 2.000 DA, régulièrement.

Quant au Dr. Rahami Amine, président de l'Association des médecins généralistes, il précisera que : «le médecin généraliste est le premier à entrer en contact avec le malade et il doit être en mesure de déceler, assez rapidement, toute pathologie chez ses patients. Ce genre de formation ne peut être que bénéfique puisqu'il lui permet d'acquérir les connaissances nécessaires pour cela».

par Tahar Mansour