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El Moudjahid | Algérie | 15/09/2006
Tout en insistant sur les facteurs de risque de cette maladie et le produit naturel Ateromixol qui “réduit d’une manière efficace le cholestérol”, le Dr Djebbar a attiré l’attention des pouvoirs publics sur le non-remboursement de ce produit.
“Il faut encourager les produits nationaux, par leur remboursement, qui visent les intérêts nationaux tels que la création d’emplois, qui participent au payement des cotisations à l’endroit de la caisse de sécurité sociale, le transfert de technologie et la lutte contre la cherté du médicament”, a-t-il notamment souligné. Le Dr Djebbar n’a pas omis de rappeler que le produit importé représente 80% de notre consommation, en la matière, alors que la production locale y intervient dans 20% seulement. “En termes de dépense, nous remarquerons que sur 1 milliard de dollars, on compte 200 millions réservés à la production nationale, et sur ces 200 millions 18% sont remboursés et 2% ne le sont pas. C’est un pourcentage minime, mais qui permet de créer des emplois, d’acquérir la technologie, d’investir, etc. Par la politique de non-remboursement, nous sommes en train de casser toute bonne logique d’investissement en Algérie”, a-t-il notamment indiqué.
Tout en rendant un hommage particulier au travail remarquable fait par les ministres de la Santé et de la Sécurité sociale en matière de tarif de référence, le Dr Djebbar a longuement insisté sur la production nationale qui est “très mal servie”, dans le domaine de remboursement, et a appelé les deux parties “à aller encore de l’avant pour encourager d’une manière efficace, claire, mais concrète la production locale”. Pour ce qui est de la maladie en elle-même les spécialistes en la matière ont insisté sur le danger de l’athérosclérose qui est une maladie factorielle où sont impliqués de très nombreux facteurs de risque. Par ces derniers, on cite l’hypercholestérolémie, le diabète, l’hypertension artérielle, le tabac qui permettent des actions prophylactiques efficaces avec une amélioration de la maladie, sans que la guérison ne soit possible.
Selon le Pr Benabès “cette maladie est caractérisée par le dépôt de substances produites par un groupe de cellules soit dans le paroi, soit dans le sang de l’artère, à travers laquelle le cholestérol, le calcium et les autres produits créent une occlusion qui empêche le sang de circuler vers les tissus”.
Il faut noter que sur 16,6 millions de personnes touchées par les maladies coronaires, 75% d’entre elles souffrent de l’athérosclérose. En Algérie, il faut noter que les facteurs de risque tels que l’hypercholestérolémie, l’hypertension artérielle, le tabac, le diabète et l’inactivité physique ont été identifiés comme étant des facteurs de risque majeurs de cette affection chronique.
Des études réalisées à ce propos retrouvent un taux d’obésité élevé, particulièrement dans la population féminine. D’autre part on compte 6 millions d’hypertendus dont 6000 recensés à Alger-Centre.
L’hypertension artérielle — qui est censée être liée à l’âge touche de plus en plus les jeunes de 18 ans, dont 34% d’entre eux ignorent leur maladie, seulement 6% des personnes déclarées sont prises en charge — est qualifiée comme un “problème de santé” qui met en jeu plusieurs intervenants à savoir le médecin, dans sa relation avec le malade, le système de santé publique qui gère l’offre de soin, l’environnement socio-professionnel, etc. C’est également un problème économique pris en charge par l’industrie qui s’occupe de la mise au point de médicaments efficaces et individuel, par ses déterminants psychosociaux et par l’investissement fait dans le traitement lié aux risques.
Parmi les facteurs de risque on cite le tabac, le stress, l’exposition au soleil, le régime alimentaire, la sédentarité et la non-pratique de l’exercice physique. Il faut noter que les régions les plus touchées sont les grandes villes en première position où on a tendance à manger salé et la campagne en dernière position.
La majorité des médecins concernés par cette maladie, ainsi que des patients, plaident pour la création de “la maison des hypertendus” et la prise en charge de la HTA tout en l’intégrant dans la liste des maladies chroniques. Ils insistent sur le problème des médicaments contre l’hypertension artérielle qui sont remboursés à 80%, mis à part un seul qui est remboursé à 100%. Ils posent aussi le problème du tensiomètre, dont le prix est fixé à 6000 dinars sinon plus et la nécessité de l’inclure dans la liste des médicaments remboursables.
Le tabagisme est aussi un des facteurs de risque de l’athérosclérose et dont l’impact réel est difficile à déterminer.
On compte près de 70% de tabagiques en Algérie et principalement dans la population masculine, avec une durée moyenne de consommation qui augmente avec l’âge.
Un autre facteur de risque, il s’agit du diabète, qui est une maladie fréquente et grave et dont la prévalence dans les différentes cohortes est supérieure à 4% et pouvant atteindre les 15% chez les personnes âgées.
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