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Revue de presse

Belambri Messaoud, président du bureau national du Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (SNAPO) à la NR : «Nous devons diversifier la production pharmaceutique»

La nouvelle république | Algérie | 17/03/2010

La NR : Parlez-nous de votre participation au Salon du médicament générique qui s’est déroulé à Alger ?

M. Belambri : En tant que pharmaciens, nous sommes partenaires officiels avec le ministère de la Santé qui a parrainé cette manifestation prévue du 14 au 17 mars. En tant que professionnels, nous avons toujours tenu à encourager le médicament générique et sa production ici en Algérie.

Où en est la production pharmaceutique aujourd’hui en Algérie ?

Nous notons avec satisfaction le développement qu’a connu cette industrie. Que ce soit au nord, à l’est ou à l’ouest du pays, il existe beaucoup d’industriels et de producteurs pharmaceutiques et cela ne peut qu’être positif. Mais cette production doit être accompagnée par les pouvoirs publics. L’Algérie a des objectifs d’autosatisfaction en la matière et ce n’est pas normal que vingt producteurs fabriquent le même médicament. Cette production doit être diversifiée mais de qualité aussi pour convaincre le consommateur algérien que le produit algérien est un produit de qualité comme celui importé ou fabriqué dans de grands laboratoires étrangers.

Vous parlez du fait de convaincre le citoyen algérien, mais il faudra d’abord convaincre les professionnels ?

Effectivement ! Afin de convaincre les trois parties, à savoir les médecins prescripteurs, les pharmaciens qui dispensent le médicament et le malade qui le consomme, il faudra sérieusement penser à des mesures incitatives. -Dans le monde entier, il existe une orientation vers le médicament générique. Economiquement parlant, cette orientation est due au coût engendré sur les dépenses de la santé du moment que, globalement sur le principe, le médicament générique est en moyenne 30 % moins cher que le médicament princeps. Donc, il représente un intérêt économique dans les dépenses de la santé et dans le cadre des finances des caisses de sécurité sociale. Mais pour atteindre l’objectif de rationnaliser et de maîtriser ses dépenses, il faut instaurer des mécanismes qui assurent sur le terrain que ce médicament sera utilisé aussi bien par les professionnels de la santé en matière de prescription ou de dispensation que par les assurés pour les mettre en confiance et leur dire que, même si le générique est moins cher, il a les mêmes qualités thérapeutiques et la même qualité en matière de soins et de résultat du traitement.

Le cadre juridique est donc plus important ?

Il ne suffit pas que les pouvoirs publics expriment une bonne volonté. Il faut qu’ils mettent en place un dispositif juridique incitant les professionnels et les producteurs à aller vers le médicament générique. Une première tentative en Algérie est celle de la révision du tiers payant qui commence à être appliqué au cours de cette période. Mais la mesure principale doit être celle directement en liaison avec les prix, c'est-à-dire les marges bénéficiaires. Il faut réviser le texte de 1998 qui n’est plus en adéquation avec la politique du pays, qui n’encourage pas du tout la consommation du médicament générique. Il faudra aussi accorder des marges plus importantes et plus intéressantes que celles sur le médicament princeps, adopter le principe du différentiel fixe, c'est-à-dire qu’il soit princeps ou générique, c’est la même valeur absolue en matière de bénéfice et cela va automatiquement orienter vers la dispensation du générique puisqu’on gagne autant en dépensant moins ou bien instaurer des forfaits par boîte de générique vendu. Ce sont là des mesures internationales qui ont fait leur preuve au niveau de nombreux pays comme les USA.

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