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Revue de presse

Slimane Khalfa. Président de la Société algérienne de diabétologie : « Les traitements sont de mieux en mieux acceptés »

El Watan | Algérie | 14/03/2010

Le président de la Société algérienne de diabétologie, le Pr Slimane Khalfa, revient sur le diabète, une maladie en forte progression dans notre pays, et sur ses complications. Il met en exergue l’intérêt d’un suivi médical des patients et l’arsenal thérapeutique disponible en Algérie. Depuis quelques années, le diabète sucré est d’une actualité récurrente. quelle est la situation épidémiologique de cette maladie en Algérie ?

Depuis quelques décennies, le diabète sucré a atteint des proportions alarmantes dans tous les pays du monde par sa fréquence qui ne fait qu’augmenter, par la gravité de ses complications qui sont invalidantes et dont certaines sont mortelles, et par son coût socioéconomique très lourd sur les budgets sanitaires. L’Algérie n’est pas épargnée par cette « épidémie » de diabète. En effet, cette maladie touche 8 à 10% des adultes algériens âgés de plus de 30 ans, soit environ un million à 1,5 million de personnes. Le plus inquiétant est que 50% d’entre eux sont méconnus, non diagnostiqués. Cela est dû au caractère silencieux de la maladie, c’est-à-dire qu’on peut avoir un diabète authentique sans ressentir le moindre symptôme qui pourrait alerter le malade et l’amener à consulter un médecin, et la maladie ne sera découverte que des années plus tard, très souvent au stade de complications. Ce qui souligne tout l’intérêt du dépistage systématique, au moins chez les sujets à risque, par un examen très simple qui est le dosage du taux de sucre dans le sang ou glycémie dans le jargon médical.

A quoi est due cette « explosion » du diabète ?

Cette maladie est la conséquence de l’action conjuguée de deux facteurs : la prédisposition génétique, c’est-à-dire l’hérédité et des facteurs de l’environnement, essentiellement la mauvaise hygiène alimentaire et la sédentarité ou le manque d’activité physique. Dans notre pays, les améliorations du niveau de vie ainsi que du niveau sanitaire ont eu pour conséquence un allongement de l’espérance de vie, et il est bien connu que la fréquence du diabète augmente avec l’âge. A cela, il faut ajouter les effets néfastes de l’ « occidentalisation » de notre mode de vie.

Où réside la gravité du diabète ?

Le diabète est une maladie métabolique caractérisée par un taux de sucre dans le sang en permanence élevé. Si on ne ramène pas ce taux à un niveau normal par un traitement approprié, à la longue, il finit par donner des complications en s’attaquant et en bouchant tous les vaisseaux de notre corps, en particulier ceux du cœur, des yeux, des reins, du cerveau et des pieds. Ces organes recevant moins de sang vont mal fonctionner. C’est ainsi que le malade peut faire une crise cardiaque, perdre la vue, développer une insuffisance rénale ou avoir une gangrène du pied avec comme sanction une amputation. Tout l’objectif du traitement est de ramener et de maintenir ce taux de sucre à un niveau aussi proche que possible de la normale pour éviter toutes ces complications.

Le symposium qui vient de se dérouler est entièrement dédié au traitement du diabète par l’insuline SoloSTAR. Quels sont la place et l’intérêt de ce médicament dans l’arsenal thérapeutique ?

Tous les diabètes, que ce soit celui de l’enfant (type 1) ou de l’adulte (type 2 ) sont dus à un déficit de production de l’insuline par le pancréas, l’insuline étant une hormone qui contrôle la glycémie. Le traitement consistera à apporter ce qui manque, à savoir l’insuline. Dans le diabète de type 1, ce déficit est total et le traitement vise à suppléer le pancréas en apportant l’insuline manquante sous forme d’injections. Dans le diabète de l’adulte, le déficit, n’est pas total mais il s’accentue avec le temps et le recours à l’insuline est inéluctable au bout d’un certain nombre d’années, variable selon le malade. L’insuline est à l’heure actuelle le meilleur traitement d’un diabète. Les patients appréhendent, sans raison objective, beaucoup de traitements à cause de la piqûre. Heureusement qu’il existe actuellement des dispositifs d’injection modernes sous forme de stylos disponibles en Algérie qui rendent l’injection indolore et à portée de tous les patients. Le stylo qui vient d’être présenté aujourd’hui est très maniable, gradué jusqu’à 80 unités autorisant une seule injection lorsque la dose dépasse 40 unités.

Par Djamila Kourta

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