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Revue de presse

Prévention de la maladie rénale diabétique : les spécialistes appellent à une action en urgence

El Watan | Algérie | 10/03/2010

Plusieurs spécialistes en médecine se sont associés, hier, à l’occasion de la Journée mondiale du rein, pour alerter sur la propagation des maladies du rein. Diabétologues, cardiologues, biologistes, néphrologues et internistes sont unanimes à déclarer que la maladie rénale chronique est une maladie insidieuse dont la principale cause est le diabète ainsi que l’hypertension artérielle. Il est, selon eux, aujourd’hui établi que 30 à 40% des diabétiques risquent une atteinte rénale. La Journée mondiale du rein 2010 est une opportunité pour tirer la sonnette d’alarme, d’autant que la prise en charge est souvent tardive et limitée au traitement terminal représenté principalement par l’insuffisance rénale terminale. Des insuffisances importantes dans le domaine de la prévention et du diagnostic précoce sont soulignées par l’ensemble des intervenants.

Ceci s’est surtout aggravé par le fait que le peu de néphrologues qui sont restés en Algérie ont été cantonnés dans des centres d’hémodialyse pour qui la consultation est interdite par une circulaire ministérielle depuis près de deux ans. Un fait qui a été fortement dénoncé à l’occasion de cette journée de réflexion sur les mécanismes à mettre en place afin de pouvoir aller vers un dépistage précoce de la maladie et ralentir la progression vers la maladie chronique. « Agir sur la maladie rénale diabétique doit comprendre en premier lieu les campagnes de santé publique visant à prévenir le développement du diabète de type II », a souligné le professeur Benmansour Mustapha de Tlemcen à l’occasion de cette journée organisée par le service de néphrologie de l’hôpital Parnet à Alger.

Pour le chef de service initiateur de cette rencontre, le Pr Haddoum, il est temps d’agir et de conduire des stratégies propres à prévenir le diabète et ses séquelles. « Les moyens de prévention de l’insuffisance rénale existent, il est donc important de réfléchir à des voies de mises en œuvre afin de ralentir l’évolution et gagner des années de vie sans dialyse et parfois même éviter la dialyse », a-t-il indiqué. Le Pr Khalfa, président de la Société algérienne de diabétologie, signale que malgré tout l’arsenal thérapeutique disponible en Algérie, on n’arrive pas à réduire le fardeau qui est le diabète. « Il est urgent de lancer un dépistage pour justement retrouver tous ces diabétiques méconnus qui sont susceptibles de développer une atteinte rénale. Un programme national de prévention contre le diabète s’impose, aujourd’hui, sachant que deux millions cinq cents Algériens âgés de plus de 30 ans sont diabétiques, soit 10% de cette tranche d’âge », a tenu à préciser le Pr Khalfa.

Pour la Pr Djamila Adghar, cardiologue au CNMS à Alger, il est plutôt urgent de lancer un dépistage que d’ouvrir des centres d’hémodialyse. Elle a également insisté sur le contrôle tensionnel et le contrôle glycémique et lutter contre l’inertie. L’éducation du patient est l’un des facteurs importants dans la réussite des stratégies de prise en charge. Le consensus thérapeutique a été un point longuement évoqué et débattu. Pour ce faire, il est recommandé de travailler en étroite collaboration avec tous les spécialistes, en l’occurrence les biologistes qui ont un rôle primordial dans cette prise en charge. La formation médicale continue est la condition sine qua non afin de mener à bien ce dépistage.

Par Djamila Kourta

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