L’encadrement de ces cours à connotation maghrébine sera assuré par des professeurs et spécialistes en médecine interne, infectieux, pédiatrie, pneumophtisiologie, néphrologie, anesthésie et réanimation des CHU d’Alger, d’Oran, de Constantine, Annaba, Batna et Sétif, et aussi par quatre experts des hôpitaux du Mans, Narbonne, Nantes et de Pitié-Salpêtrière de Paris.

La formation se déroulera sous forme de conférences plénières et d’ateliers. Les 28 communications prévues sont en rapport avec le diabète, son actualité, ses relations avec les autres atteintes, ses complications, l’éducation thérapeutique et aussi le diabète gestationnel. Les travaux des quatre ateliers prévus, porteront sur le dépistage du diabète (Pourquoi et comment), les examens utiles et inutiles chez le diabétique, l’hémoglobine glyquée, la prévention primaire et secondaire du risque cardiovasculaire chez le diabétique, et les préventions des lésions trophiques du pied diabétique, entre autres.

« Les FMC, ayant touché jusqu’à ce jour plus de 440 généralistes, ont montré leur utilité et efficacité, d’autant plus que le nombre de diabétiques est en nette hausse. Ce cycle tend à uniformiser et à améliorer la prise en charge thérapeutique qui devient une nécessité inéluctable », souligne le Pr. Rachid Malek, qui précise que ce cours, s’inscrivant dans le processus de la formation continue, initiée et soutenue par le ministère de la Santé, est une opportunité pour actualiser les connaissances des praticiens sur le diabète et les facteurs de risque. « La participation de nos confrères marocains et tunisiens entre dans le cadre des échanges d’expérience et de l’uniformisation de la prise en charge d’une telle maladie. Cette démarche tend à standardiser les approches des Maghrébins devant profiter d’une telle rencontre afin de débattre des problèmes rencontrés en pratique courante », conclut l’initiateur des FMC et chef de service de médecine interne au CHU de Sétif.

Ce dernier compte organiser, en avril prochain, un séminaire de recyclage et d’évaluation au profit des centaines de généralistes des sept promotions ayant bénéficié de ces cours de lutte contre cette maladie qui touche entre 8 et 10% de la population algérienne, âgée de plus de 30 ans.

Par Kamel Beniaiche