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Le quotidien d'Oran | Algérie | 05/09/2006
Depuis ces deux dernières années, il y a lieu de relever au CHU de Tlemcen un léger mieux et une réelle prise de conscience dans notamment la gestion et les prestations diverses des structures de l’hôpital, qui comptent 860 lits et places, 285 médecins résidents, 112 professeurs docents et maîtres assistants, 59 praticiens spécialistes assistants, 57 praticiens généralistes, 6 psychologues, 775 infirmiers, sages-femmes et auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation, et enfin un corps administratif composé de 637 agents.
L’hôpital de Tlemcen a pris les devants dès 2005 en créant un pôle unique pour la mère et l’enfant, afin d’améliorer la qualité des soins de santé maternelle et infantile. Ce complexe, qui a coûté 10 milliards de centimes, est aujourd’hui en phase de mise en place des équipements : il accueillera 114 lits dans des locaux entièrement neufs, où les parturientes pourront être prises en charge dans les meilleures conditions, sur un plateau technique réunissant toutes les compétences médicales et les équipements médicaux modernes. Ce complexe va également renforcer la formation de l’ensemble du personnel s’occupant de la santé de la mère et de l’enfant et sera un établissement de référence de la wilaya de Tlemcen pour les soins de santé mère et enfant.
«Notre but est que chaque femme et chaque enfant aient accès à des soins de santé essentiels de qualité», a affirmé M. Abdelhalim Lâalama, directeur général du CHU de Tlemcen, qui a tenu à signaler que la mise en place d’un système de santé de la mère et de l’enfant demeure une priorité pour les autorités sanitaires de la wilaya. «En ce sens, ce projet est emblématique de ce que nous devons faire pour adapter nos structures de soins aux nouvelles attentes légitimes des patients, aussi bien en matière de qualité médicale qu’en terme de qualité d’organisation et de gestion», a-t-il précisé».
Cette même logique de rationalisation devrait conduire, selon lui, à un projet d’extension du CHU pour la création d’une structure pour rassembler les spécialités chirurgicales qui regroupent, signalons-le, les pratiques à visée diagnostique ou thérapeutique nécessitant une intervention physique sur le corps humain. Pour un coût total de 63 milliards de centimes, ce projet accueillera les services d’orthopédie, traumatologie, urologie, ophtalmologie, chirurgie thoracique, chirurgie des grands brûlés, neurochirurgie, chirurgie cardiaque, chirurgie digestive et gynécologie obstétrique.
Par ailleurs, pour mettre fin à la situation désastreuse et aux conditions de soins et d’hygiène déplorables des insuffisants rénaux, l’ancien bâtiment de la cuisine de l’hôpital a été réfectionné et réaménagé et tous les locaux ont été équipés du matériel nécessaire au bon fonctionnement des services de néphrologie et hémodialyse (18 lits en hospitalisation néphrologique et 14 postes de dialyse). Selon M. Lâalama, cette structure assure les consultations, les soins et les réanimations des patients présentant une insuffisance rénale aiguë ou chronique.
Elle assure aussi les séances d’hémodialyse pour les patients insuffisants rénaux et prend en charge les patients candidats ou opérés de greffes rénales avec un plateau technique important (IRM, angiographie, gestes endovasculaires). Mais pour M. Lâalama, cette amélioration masque une tout autre logique : «On met le patient au centre du système de soins, mais il faut qu’il en sorte le plus vite possible».
En outre, bon nombre de travaux ont dû concerner l’aménagement d’un service de rééducation de 10 lits, ainsi que sa dotation en équipements susceptibles d’apporter un plus non négligeable aux praticiens spécialistes, contraints par le passé à recourir systématiquement au transfert de leurs patients vers d’autres services. 27 milliards de centimes seront également consacrés à l’équipement de tout le CHU et 2 milliards pour l’acquisition d’ambulances afin de renforcer le parc roulant. Ainsi, l’ensemble des stratégies développées tendent, selon le directeur général du CHU de Tlemcen, «à accroître les moyens tout en les rationalisant, qu’il s’agisse du développement des ressources humaines ou du financement de la santé, ou encore de la réhabilitation des structures et de l’amélioration de l’accessibilité des services de santé.
Khaled Boumediène
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