Placé sous le thème «Together we learn», ce rendez-vous scientifique annuel, qui en est à sa troisième édition, vise à faire connaître aux experts étrangers, ce qui se fait en rythmologie, en Algérie à travers les cas cliniques présenté au cours de cette journée. Selon le professeur M. T. Chentir, chef du service de cardiologie au CHU Mustapha Bacha (Alger), cette journée contribuera à la mise à jour des connaissances autour du thème, en touchant un grand nombre de cardiologues, surtout les jeunes, qui n’ont pas forcément les moyens d’assister à des conférences de haut niveau, communiquées lors de congrès internationaux. Mais elle vise aussi à faire connaître, poursuivra-t-il, les nouvelles techniques qui peuvent sauver des vies. Le professeur a mis en exergue l’importance de ces journées qui permettent de susciter des vocations chez la nouvelle génération des cardiologues.
Cette journée de mise au point en rythmologie a plusieurs objectifs, selon le professeur Chentir, qui l’a résumée en quelques points. Il s’agit de l’échange d’expériences à l’aide d’exposés de cas cliniques, de la remise en question des certitudes des professionnels de la santé et de l’actualisation des connaissances.

Il a, également, souligné l’importance d’identifier des zones d’ombre et de bâtir des projets collaboratifs pour offrir des solutions dans le domaine du diagnostic et du suivi des patients, d’établir des contacts étroits entre les professionnels de la santé, notamment les cardiologues et, enfin, d’instaurer un dialogue avec l’industrie pour optimiser les thérapeutiques pharmacologiques ou non. Créée en 2005, la société Life Health Industry est spécialisée dans l’importation, la distribution et la fabrication de produits pharmaceutiques et consommables médicaux, notamment les défibrillateurs, les stimulateurs, les sondes et bien d’autres solutions et produits de renommée mondiale en la matière. Elle contribue aussi, selon son premier responsable, à la formation des cardiologues à l’étranger en matière de «maîtrise de la technicité et de rigueur» dans l’utilisation de ces produits non médicaux.

N. B.