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Revue de presse

M. T. Chentir, chef du service de cardiologie au CHU Mustapha Pacha : «La création de centres de rythmologie est une nécessité»

La Tribune | Algérie | 31/01/2010

LA TRIBUNE : La rythmologie est une discipline nouvelle en pleine progression mais elle est méconnue en dehors des spécialistes, notamment les cardiologues. Pouvez-vous nous en parler ?

Pr Mohamed Tayeb Chentir : La cardiologie, c’est ce qu’on appelle une spécialité d’organe. C’est-à-dire qui s’intéresse à toutes les maladies du cœur. Celui-ci est un organe complexe, il contient des muscles, des vaisseaux sanguins et un genre de chronomètre qui règle notre fréquence.
On peut avoir des maladies de chacun de ces composants.
La rythmologie s’intéresse aux maladies du rythme cardiaque.
Actuellement, elle est considérée comme une sur-spécialité.
C’est-à-dire qu’elle nécessite une formation particulière en plus de la formation cardiologique et de l’apprentissage des techniques qui permettent de traiter les malades convenablement. Il faut dire qu’il y a eu énormément de progrès à la fin du XXe siècle dans cette sur-spécialité, en plus des les médicaments qui sont beaucoup plus efficaces.
De nouvelles techniques sont apparues comme le pacemaker (stimulateur cardiaque, ndlr) et les possibilités de traiter définitivement, à l’exemple du traitement de l’ablation par radiofréquence de certaines arythmies où le patient sort carrément guéri. Et il y a cet apport qu’on appelle défibrillateur implantable, mais qui, malheureusement, ne traite pas l’arythmie mais délivre un choc à chaque fois qu’elle survient. Ce qu’on appelle la prévention.
La finalité : nous sommes dans le schéma de prévention de la mort subite d’origine cardiaque.

Il y a eu plusieurs journées de rythmologie organisées ces dernières années en Algérie, tantôt par des sociétés algériennes, tantôt par des laboratoires de renommée internationale. Quels sont les objectifs de ces journées ?

La rythmologie est une spécialité qui nécessite une formation en plus de la formation cardiologique de base. Les objectifs de l’organisation de ces journées, les troisièmes, c’est de transmettre aux jeunes cardiologues et aux cardiologues en formation, surtout ceux en dernière année, des connaissances précises par l’intermédiaire d’experts reconnus sur des points particuliers de cette sur-spécialité. D’abord, cela contribuera à remettre à jour leurs connaissances et, ensuite, leur permettra d’identifier, cela est très important, les malades à risque pour les orienter vers un bon traitement. Et surtout de ne pas alarmer inutilement ceux qui ne sont pas à risque. Donc, cela permet de mieux différencier les patients et, enfin, de susciter chez eux de l’intérêt et, peut-être, de les stimuler pour qu’ils poursuivent dans cette voie.

Qu’en est-il de la pratique et de la maîtrise de la rythmologie en Algérie et quels sont les besoins exprimés par la société ?

La prise en charge clinique, ancienne, des malades est de bonne qualité et les médicaments sont disponibles. Les cardiologues savent les prescrire. Le pacemaker en Algérie fait actuellement partie de la routine. Il est largement implanté, les médecins sont formés pour cela et l’on peut dire que la demande est satisfaite.
De ce côté-là, il n’y a pas de problème. Les apports nouveaux consistent en de nouvelles techniques, celles-ci sont présentes dans notre pays, mais elles en sont au début. On parle par exemple de l’ablation par radiofréquence, qui a débuté chez nous en 2003 avec une dizaine d’années de retard sur ce qui se fait en France (pays de référence). Mais nous sommes en train de rattraper ce retard.
Evidemment, il y a besoin de formation, et pour cela il faut toujours un centre qui permette de recevoir beaucoup de malades pour pouvoir vite former. Et notre idée serait que nous ayons beaucoup de médecins dans ce centre qui puissent se former et fonder leur propre centre, lorsqu’ils seront tout à fait autonomes.

Sommes-nous en mesure de répondre à ces besoins et disposons-nous de structures spécialisées et du personnel qualifié en la matière ?

Vous savez, le maître mot de cette journée, c’est la formation. Voilà, on obtient finalement les structures et les équipements qu’on demande. Mais il faut aussi l’homme, la ressource humaine. La formation médicale est quand même longue à acquérir. Il faut donner du temps au temps. Et réellement la rythmologie est une activité d’hôpital qui demande du temps, de la disponibilité et des aptitudes. C’est-à-dire, il faut être physiquement aussi capable de soutenir ce type de travail qui est lourd. Sur le plan des structures, actuellement, on possède juste un seul centre en Algérie, il faudrait qu’il y en ait davantage.

Entretien réalisé par Nabila Belbachir

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