Santé Maghreb en Algérie -


encart_diam

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_dafra

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions

Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse

Revue de presse

Nouvelles dispositions concernant l’évacuation en urgence des malades

El Moudjahid | Algérie | 06/09/2006

Un traitement de choc. L’évacuation des malades est désormais soumise à de nouvelles dispositions qui garantissent aux personnes hospitalisées une prise en charge efficace avant et pendant le transfert et permettant d’établir les responsabilités en cas de complications ou de décès. L’objectif de ces mesures nouvelles est de diminuer de 50% le nombre d’évacuation qui s’élève à une moyenne de 97.000 cas annuellement.

La circulaire qui vient d’être conçue par le département de Ammar Tou astreint les responsables des établissements et structures de santé publics à se plier à des obligations d’ordre administratif et opérationnel à même d’établir les responsabilités en cas de complication ou de décès. En effet, les services de la santé relèvent des " dérives graves de conséquences " dans l’application de l’instruction relative aux évacuations des malades entre différents établissements hospitaliers. Souvent, ces évacuations ne sont même pas justifiées et répondent à une fuite de responsabilité.

L’absence des moyens humains et matériels est souvent citée comme motif d’évacuation " or, dans certains cas, on transporte le malade en dépit de la disponibilité de tous les moyens matériels et humains que nécessite son cas " nous dit un M. Cherchali, un haut responsable au niveau du département de M. Tou. Les mêmes enquêtes font également état d’une " ascension énigmatique " du nombre d’évacuations à la veille des week-ends et des jours fériés.

Aussi, et plus grave encore, certains médecins du secteur public vont jusqu’à traiter des malades au profit occulte de certaines structures privées alors que d’autres spécialistes du secteur privé conventionnés avec le secteur public n’hésitent pas à évacuer délibérément des malades qu’ils sont censés soigner dans le secteur public avec lequel ils sont conventionnés vers leurs structures privées d’attachement et vont jusqu’à les réévacuer vers des structures publiques en cas de complications graves allant jusqu’au décès du malade. Voilà en substance les dérives qu’on reproche à l’ancienne instruction de 1989 ajoutées au manque de spécialistes, d’équipements et d’établissements hospitaliers qui ne font qu’aggraver la situation.

Aujourd’hui, la nouvelle circulaire établit avec rigueur et précision la responsabilité de chacune des personnes ayant accueilli ou examiné le malade. Désormais, chaque évacuation doit être mentionnée et suivie dans une sorte de registre d’évacuation et d’un registre d’accueil. Avant son transfert, le malade doit impérativement subir une prise en charge et mise en condition en vue de le préparer pour le " voyage ". Un accord médical des établissements d’accueil et de réception doit être immédiatement consigné par les structures concernées. La fiche d’évacuation du malade est établie par le directeur ou par un représentant dûment désigné. Aussi, un accompagnateur médical ou paramédical doit être immédiatement nommé pour suivre le malade dans son déplacement.

En dehors des heures de travail, la fiche d’évacuation est établie conjointement par le directeur de garde et le médecin de garde évacuateur, précise-t-on. Les établissements de santé évacuateurs publics, parapublics et privés sont responsables de la mobilisation de tous les moyens humains et matériels nécessaires pour l’opération. A noter que le nombre d’évacuations comptabilisées durant l’année 2005 s’élève à 97.871 cas ayant induit 735.860 journées d’hospitalisation et causé une charge financière de l’ordre de 4 milliards de dinars.

A. Fadila

Plus d'articles Algérien - Plus d'articles panafricains


Une question ? Une remarque ? Contactez-nous ?

AlgérieSanté Maghreb en Algérie
Le guide de la médecine et de la santé en Algérie


CARTE DU SITE




Connaissez-vous tous les sites web médicaux édités par APIDPM ?

Médecine d'Afrique noire électroniqueMédecine du Maghreb électroniqueOdonto-Stomatologie électronique

www.santetropicale.com - Le guide de la médecine et de la santé tropicalewww.pediatrieafricaine.com - Pédiatrie africaineRencontres Africaines de Nutrition Infantile (RANI)www.sm2ea.com - Santé de la mère et de l'enfant en AfriquePaludisme d'Afrique noirewww.sorlaf.com - Société d'ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale des pays d'Afrique Francophone


Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !